Pourquoi voir Mad Max : Fury Road ?
Trente-six ans après la sortie du premier opus, le reboot de la série Mad Max détruit tout sur son passage.
Quand en 1979 sort sur les écrans Mad Max, non seulement c'est le premier long métrage de George Miller mais également les fondement de sa saga et du film d'anticipation.
Véritable carton au box-office avec des recettes qui ont avoisiné les 100 000 000 $ pour un budget d'environ 350 000 000 $, Mad Max a longtemps été le film le plus rentable et a révélé au monde un certain Mel Gibson.
Une oeuvre pionnière de la représentation d'un monde post-apocalyptique plongé dans le chaos.
Toujours aux manettes de sa saga, George Miller signe son grand retour avec le quatrième opus des aventures de Max, reboot de la saga originelle Mad Max : Fury Road dépoussière le mythe et donne naissance à un blockbuster qui roule à toute allure et explose les codes des blockbusters traditionnels.
Pour son retour fracassant, George Miller ne s’embarrasse pas d'un scénario complexe, ce choix est délibérer contrairement à d'autres blockbusters qui n'ont pas eu grand choix.
Le reboot de Mad Max pose son histoire à travers les vallées arides et désertiques d'un monde ou l'espèce humaine survie, le film s'ouvre sur Max Rockatansky, un survivant qui veut rester seul pour mieux survivre, mais un jour il est capturé par les War Boys du tyrannique Immortan Joe, il est emmené à la Citadelle pour devenir une poche de sang car il est donneur de sang universel.
Immortan Joe envoie Imperator Furiosa, une fidèle combattante pour rapporter de l'essence à bord d'un imposant camion-citerne, mais à peine parti de la Citadelle Furiosa dévie de l'itinéraire prévu, à ce moment Immortan Joe se rend compte que ses cinq de ses épouses dont il se sert comme "ventre" ont disparus, Immortan Joe conduit toute son armée à la poursuite de Furiosa.
Hanté par les souvenirs de sa famille, Max va aider Furiosa et les cinq femmes pour essayer de retrouver un monde meilleur.
Dès les premières minutes, le spectateur est immergé dans un univers désolé ou la vie est contrôlée par les plus forts et les plus cruels, dans ce monde ou règne le chaos le réalisateur George Miller est dans son élément, il déploie une mise en scène frénétique et déferle sur les terres désolées une avalanche visuel impressionnante.
Des effets spéciaux réalisés à l'ancienne, pratiquement tous les effets visuels que l'on peut voir dans le film ont été réalisés sans trucages informatiques, dans Mad Max : Fury Road on peut donc voir de véritables véhicules, de vrais cascadeurs, des explosions qui ont bien explosées et des maquillages et costumes authentiques, des détails qui dénotent avec les blockbusters d'aujourd'hui mais grâce à cette réalisation old school, Millers se démarque de la concurrence et offre un film réaliste.
Pour magnifier son film, Miller a apporté un soin tout particulier à la photographie, il nous offre un décor magnifique ou les teintes arides et lumineuses côtoient les couleurs aciers des véhicules tous plus fous les uns que les autres.
La majeur partie de Mad Max : Fury Road est consacrée à une folle course-poursuite, quand est-il des personnages ?
Pour ce quatrième opus, Miller délaisse l’aspect psychologique des personnages pour se concentrer sur la mise en scène, mais les personnages ne sont pas dénoués d’âmes ni d’intérêts, Max Rockatansky fait sont grand retour mais qui pour l'incarner ?
Difficile de remplacer l'image de Mel Gibson dans ce rôle emblématique, pour cette tache difficile c'est Tom Hardy qui s'y colle, et on peut dire qu'il s'en sort plutôt bien.
George Miller a expliqué sa vision des choses à Tom Hardy, l'acteur britannique n'a donc pas cherché à se réapproprier le personnage que Mel Gibson avait créé mais à construit son personnage en le réinventant.
Le réalisateur à également introduit un nouveau personnage en la personne de Furiosa incarnée par Charlize Theron, une femme forte et courageuse, amputée d’un bras, qui risque sa vie pour sauver des femmes d'une vie d'esclave, un personnage proche de celui de Max qui relègue celui-ci au second plan.
Une bonne idée pour faire oublier l'image charismatique de Mel Gibson et de renouveler la saga.
Charlize Theron et Tom Hardy se battent d'égale à égale dans ce film ou la violence est omniprésente et ou le sable se mêle au sang, Tom Hardy peu avare en discours est passé maître dans l'art de faire passer ses émotions dans son regard comme dans Locke et Quand Vient La Nuit.
En introduisant une image féminine dotée d'une force égale à Max, Miller va la ou on ne l'attendait pas et place les femmes au cœur de se film d'action sous acide.
Mad Max : Fury Road fonce à toute allure dans ce film qui explose la concurrence, inclassable ce nouvel opus prouve que Miller a su réinventer sa saga culte et offre au spectateur un spectacle en forme de grand huit visuel hallucinant qui décrasse les yeux et les oreilles.
Attachez vos ceintures, ça déménage
Synopsis :
Max est hanté par son passé, il erre dans les vallées désolées d'un monde ravagé.
Il se retrouve emprisonné dans la Citadelle du tyrannique Immortan Joe, il parvient à s’enfuir et rejoint l’Imperator Furiosa pour sauver cinq femmes de l'esclavage.
Ils devront fuir aussi vite qu'ils peuvent.
Anecdotes :
Le projet d'un quatrième Mad Max était déjà d'actualité en 1997.
Mad Max : Fury Road a été présenté en Sélection Officielle Hors Compétition au Festival de Cannes 2015.
Pendant le tournage, Charlize Theron a accidentellement casée le nez de Tom Hardy pendant un combat.
Avec son budget de 150 000 000 $, Mad Max : Fury Road a déjà rapporté au 17 août 2015 plus de 373 000 000 $ au box-office mondial.
Le chien de Tom Hardy s'appelle Max.
Pendant le tournage, Tom Hardy a contacté Mel Gibson pour l'informer de l'avancement du film.
Affiches
"You know, hope is a mistake. If you can't fix what's broken, you'll, uh... you'll go insane"
Max
Remember me ?
Furiosa
"Max, mon nom est Max, c'est mon nom"
Max