[Critique] Hitman: Agent 47

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Réalisé par : Aleksander Bach
Avec :
Rupert Friend, Hannah Ware, Zachary Quinto
Sortie :
26 août 2015

Durée: 1h25
Budget:
Distributeur :
Twentieth Century Fox France

3D: Oui – non


Synopsis : L’histoire d’un assassin génétiquement modifié pour être la parfaite machine à tuer. Sa dernière cible est une multinationale dont l’objectif est d’obtenir le secret du passé d’Agent 47 pour créer une armée de tueurs dont les pouvoirs surpasseront même les siens. Faisant équipe avec une jeune femme qui détient peut-être un secret permettant d’affronter leurs puissants ennemis clandestins, 47 fait face à des révélations étonnantes concernant ses origines et se prépare à se battre avec son adversaire le plus redoutable.


Notre avis :

Après avoir occupé les salles obscures en 2007, Hitman revient pour une nouvelle mission. Nouveau réalisateur, nouveau casting, un reboot qui s’apprête, si le public est au rendez, vous à lancer une saga! Rien de plus courant en ce moment à Hollywood, mais le film est-il à la hauteur ? 

Hitman: Agent 47 est directement inspiré du jeu vidéo éponyme mais n’en a que le titre. Loin de l’esprit du jeu on retrouve un univers à part, froid, gore et violent. Un univers accentué par Rupert Friend, Agent 47 sans émotion, stoïque dans toutes ses scènes. Face à lui on retrouve une Hannah Ware (Top Cops) en grand manque de prestance, un Zachary Quinto (Star Trek) dans un rôle qui ne lui va pas du tout et Ciarán Hinds (Game of Thrones) qui amène finalement peu.

Un casting qui apporte peu face à une intrigue trop facile, en grand manque d’intensité! On est loin du jeu vidéo, on se retrouve plus ici avec un film comparable à Taken ou encore le Transporteur, l’intensité en moins.  Heureusement qu’Aleksander Bach nous réserve une réalisation originale et des scènes d’action bien filmées sans quoi les 1h25 déjà longue auraient été interminables. Des scènes d’action qui plus est parfois gores et violentes dépourvues de dynamisme et d’intensité par un aspect silencieux mis en avant lors de la post prod.

Quelques scènes sympa mais dans l’ensemble assez moyen. Pas suffisant pour démarrer une licence comme le laisse présager la scène post-générique.

Heureusement qu’Aleksander Bach nous réserve une réalisation originale et des scènes d’action bien filmées sans quoi les 1h25 déjà longue auraient été interminables.

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