[Critique] – « We Are Your Friends », une belle conclusion pour cet été.

Par Victorvandekadsye @BrouillonsCine

L'été s'achève pour laisser la rentrée s'installer das nos quotidiens. Le réalisateur Max Joseph nous offre une ambiance festive pour cette fin de vacances avec " We Are Your Friends " , un " teen-movie " parfaitement calibré pour plaire à un public adolescent.

Cole, un DJ de 23 ans vit dans le milieu de l'électro et des nuits californiennes. La journée, il traîne avec ses amis d'enfance. La nuit il mixe, dans l'espoir de composer le son qui fera danser le monde entier. Son rêve semble alors possible lorsqu'il fait la connaissance de James, un DJ expérimenté, qui décide de le prendre sous son aile...

Si l'argument de vente pour cette histoire était uniquement basé sur son acteur principal, Zac Efron, " We are Your Friends " est une oeuvre plus intéressante qu'elle n'y paraît à son début.

Laissant présager un film superficiel dans sa représentation de la jeunesse et ses tics de mise-en-scènes donnant l'impression de voir un mélange d'une série d'MTV et une production estampillée Sundance, ce " teen-movie " s'éloigne de cette impression pour livrer un film cliché dans son histoire, certes, mais touchant. On est attachés aux personnages par leurs sympathies, notamment dans le duo entre le jeune novice Zac Efron et son mentor incarné par Wes Bentley ainsi que la jeune Emily Ratajkowski et touchés par son propos simpliste mais universel sur l'idée de grandir et de prévoir son avenir.

On pourrait regretter la prévisibilité et les nombreux clichés vus et revus dans les films de ce genre mais on excuse ces défauts par son efficacité. La musique résonne dans la salle, on est pris dans le film comme si on assistait à une énorme fête et on ne s'ennuie pas une seconde.

Cliché et déjà-vu, certes, " We Are Your Friends " est cependant un moment de détente sans prétention, donnant l'envie de faire la fête et de croire aux rêves de chacun. Une agréable surprise en soi permettant de finir cet été de manière rayonnante.

Victor Van De Kadsye