Streets of Fire : Critique

Streets of Fire : Critique

"Ellen Aim, une chanteuse de rock est kidnappée par Raven et son gang de motards. Son ancien amant Tom Cody arrive en ville pour la libérer, ce qu'il fait rapidement. Raven et son équipe se lance alors à leur poursuite..."
(Source : Allociné)

Réalisateur : Walter Hill
Scénario : Walter Hill, Larry Gross
Producteurs : Lawrence Gordon et Joel Silver
Directeur de la Photographie : Andrew Laszlo
Musique : Ry Cooder
Casting : Michael Paré, Diane Lane, Rick Moranis, Amy Madigan, Willem Dafoe

Sortie française : 14 novembre 1984 / Sortie française en HD et restaurée en vidéo : 2 Septembre 2015

L'éditeur vidéo Wild Side a décidé de sortir pour la première fois en France des versions HD et restaurées de quatre pépites des 80's : Dangereuse sous tous rapports, Fletch, Hot Spot et Streets of Fire. Par manque de temps (et d'envie), nous ne parlerons pas des trois premiers, malgré leur qualité, mais simplement du dernier qui nous a bien plus marqué.

Streets Fire Critique

La scène d'introduction d'environ 7 minutes est tellement réussie que l'on sait déjà qu'on va passer un bon moment. Une introduction tout en musique sur le Nowhere Fast de Fire Incorporated, une ambiance néon-rétro, une image clipesque d'un live filmé avec une foule en délire. Une énergie incroyable et folle se dégage de l'introduction.

Tout le long du film, nous sommes servi d'une bande-originale absolument sublime et remplie de petites pépites. Des morceaux qui vont absolument bien avec le ton et l'ambiance du film. Une ambiance rock, un peu libertaire sur les bords. Bref, les oreilles ne souffrent pas, elles savourent.

Du côté de l'intrigue, on se retrouve face à un Michael Paré assez silencieux et tentant d'être le plus charismatique possible dans une mission (presque) impossible : sauver son ex-copine des mains de Williem Dafoe, qui pour l'occasion à revêtit sa plus belle salopette en cuir.

Streets Fire Critique

L'histoire n'a rien d'extraordaire, mais l'ambiance et le ton qui se dégage du film suffisent. On se retrouve ainsi dans une version utopiste de New York où la ville est devenue un repaire de brigands, une ville sans loi où la police est facilement corruptible. Impossible de ne pas penser à Escape From New York de John Carpenter dans la manière de représenter ce monde.

A la différence près que Streets of Fire se dote d'un ton plus léger et aussi d'une photographie qui pousse énormément sur les couleurs vives comme le bleu et le rose fluo et qui n'hésite pas à en abuser pour former de très belles séquences.

Streets of Fire se transforme ainsi en opéra-rock que je n'oublierai pas de sitôt, rien que pour ses scènes musicales absolument sublimes, son univers et ses belles images.

Streets of Fire : Critique

Cinécomca

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