[Test DVD] – The Good Lie

The Good Lie
  • Acteurs : Reese Witherspoon, Arnold Oceng, Ger Duany, Emmanuel Jal, Corey Stoll
  • Réalisateurs : Philippe Falardeau
  • Format : PAL
  • Audio : Anglais (Dolby Digital 2.0), Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Français
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 1.85:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : TF1 Vidéo
  • Date de sortie du DVD : 19 août 2015
  • Durée : 106 minutes

Cette édition contient :

  • Le DVD du film

Le DVD contient les Bonus suivants:

  • « L’incroyable voyage de The Good Lie » : making of
  • Scènes coupées

Le Film : 4 Stars

L’image : 3 Stars

Le Son : 3 Stars

Les Bonus : 3 Stars

Packaging


La 3D


 Le Film:

Film poignant et touchant, The Good Lie nous emmène dans une histoire inspirée de faits réels sur l’exil d’orphelins soudanais durant la guerre civile (1983 – 2005). Le film est divisé en deux parties. La première est centrée sur le périple d’un groupe d’enfant (Soudan du Sud) qui ont réussi à fuir une attaque de l’armée (Soudant du Nord) et qui recherche la paix à travers une longue marche douloureuse. Ces premières quarante cinq minutes sont sans doute les plus touchantes et les plus intéressantes que l’on suivra dans le film. Elles nous dévoilent l’état d’esprit et l’évolution des jeunes enfants à travers un périple pénible, dangereux, long et le courage qu’ils ont. Ce périple a pour but de mettre en place l’idée principale du film: la liberté. Et cette liberté, nos protagonistes principaux veulent la trouver aux Etats-Unis.

C’est ainsi que la deuxième partie du film nous emmène aux Etats-Unis, où le groupe d’enfants soudanais (devenus adultes) a réussi, grâce à un tirage au sort, à partir sur le sol américain pour se reconstruire. On découvre alors des adultes perdus entre les coutumes et les objets qu’ils n’ont jamais vu de leurs vies. Quand une simple formalité est pour nous banale, elle est pour eux quelque chose de complètement inédit. Le film met alors en avant les relations humaines et les découvertes de Mamere, Jeremiah, Paul et Abital. On retrouve également l’actrice nommée aux Oscars, Reese Witherspoon et Corey Stoll (qui à ma plus grande surprise est assez efficace dans son rôle) qui viennent les épauler à travers leurs découvertes. 

Un relâchement se fait sentir dans cette deuxième partie au niveau du rythme du film, mais le charme et le message qu’essaye de faire passer celui-ci n’en est pas moins oublié. Le film a pour but de nous rappeler les atrocités qu’ont pu subir des familles entières et comment les Etats-Unis les ont aidés, malgré les attentats du 11 septembre. Un film pro-américain sans doute mais qui reste tout de même beau.

La qualité du DVD est dans les normes ni plus ni moins a ce qu’on nous propose aujourd’hui. Avec un format PAL et de l’audio  (Dolby Digital 5.1), il n’en faut pas beaucoup plus pour se laisser facilement embarquer dans le film.

Les Bonus:

On découvre dans le making-of du film, intitulé « L’incroyable voyage de The Good Lie » une interview du producteur Ron Howard (également réalisateur de Apollo 13, Da Vinci Code, Rush ou encore Un Homme d’Exception) qui nous raconte que le film traite de l’immigration américaine contemporaine. La productrice Molly Smith (Sicario, New York Melody, Demolition) nous explique le fait principal de l’exil. Nous avons également une prise de parole de la scénariste Margaret Nagle (Red Band Society) et du producteur Trent Luckinbill (Sicario, Demolition) qui nous raconte que la guerre civile touche plusieurs ethnies.

L’actrice Reese Witherspoon nous raconte comment elle a été surprise et incroyablement bluffée par ce que ces personnes ont mené pour survivre.

Le réalisateur, Philippe Farladeau (Monsieur Lazhar) nous explique que le film est inspiré de faits réels et que c’était important pour lui que les acteurs puissent se retrouver dans le script. Il encense également Corey Stoll et de sa profondeur qu’il apporte en tant qu’acteur dans son personnage.

L’un des faits très intéressant de ce bonus, c’est le message que fait passer le réalisateur sur les Etats-Unis à travers le film en nous dévoilant que celui-ci est un pays libérateur et sauveur, mais qu’il est également en danger et ne comprend pas le monde à travers notamment le gaspillage alimentaire.

Comme toujours, les acteurs nous racontent comment ils se sont préparés à leurs rôles. Ger Duanih (Jeremiah) et Emmanuel Jal (Paul) ont tous les deux été victimes de la guerre civile ayant retrouvés refuge dans un camp d’Ethiopie puis rapatriés par la suite aux Etats-Unis.

Plusieurs scènes coupés sont présentes dans les bonus. Elles ne changent en rien la vision du film et des messages qu’il fait passer.

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