"The Kid, un orphelin timoré qui tente de survivre dans les ruines d'un monde en déliquescence, va devoir affronter le terrible Zeus et sa horde de barbares, pour sauver la belle Apple."
(Source : L'Etrange Festival)
Réalisateurs : François Simard, Anouk Whissell, Yoann-Karl Whisselle
Scénario : François Simard, Anouk Whissell, Yoann-Karl Whisselle
Casting : Munro Chambers, Michael Ironside, Laurence Lebœuf
Turbo Kid était une grosse attente depuis que nous avions découvert sa bande-annonce il y a quelques mois. Mais nous ne pensions pas que nous aurions la chance de voir le film en salles et en France. Mais grâce à l'Etrange Festival, notre souhait a été exaucé puisque le film y est présenté en compétition cette année.
Turbo Kid n'a pas été aussi bien que nous l'espérions, mais il reste tout de même un sacré objet rempli d'hommages aux 80s, une esthétique propre et léchée, des dialogues caricaturaux et une petite touche de gore pour agrémenter le tout.
Le plus gros problème de Turbo Kid est que le film a clairement du mal à tenir sur sa courte longueur de 1h30. Et c'est bien dommage. L'introduction s'avère plutôt plaisante et la fin plutôt jouissive, mais tout le reste s'avère un peu ennuyant à part quelques bonnes séquences. Du coup, Turbo Kid ennuie car il pousse peut-être trop loin son délire.
Car oui, Turbo Kid est un film d'hommage qui a son propre délire. Entre punchlines et personnages caricaturaux, flashbacks trop poussés, scènes d'actions gores, courses poursuites en BMX, le film s'amuse énormément de ce qu'il montre et réussi à nous faire bien rigoler en réutilisant les codes de genres (deux personnes s'embrassant sous une pluie... de sang ou encore les faux gangs en vélo). Le film nous fait bien rigoler surtout grâce au personnage de Apple, qui est assez fou, excentrique et complètement décalé par rapport au monde de Turbo Kid.
Un monde qui malgré le peu de budget est très bien produit puisque celui-ci est filmé dans des endroits déserts et les accessoires sont très bien faits, que cela soit des costumes ou les hangars. Il y a vraiment un sens du détail qui y est appliqué créant ainsi un monde légitime à nos yeux.
On peut rajouter à cela la musique qui va parfaitement en accord avec le film à base de synthétiseurs 80s qui permet de donner un super rythme à certaines séquences, à les rebooster. Une musique assez simple, mais qui dans notre cas, fait toujours mouche !
Turbo Kid souffre principalement du côté de son acteur principal que nous n'avons pas trouvé assez convaincant, de quelques dialogues et situations bateaux et d'un rythme trop coupé pour vraiment être à fond dedans tout le long. Mais Turbo Kid reste une petite pépite, un hommage aux 80s, un Mad Max du pauvre, une drôle de fable post-apocalyptique gore qui nous a fait passer un bon moment.
BANDE-ANNONCE
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