Événement : Nuit hommage John Hughes

Par Masemainecinema @WilliamCinephil

Samedi 5 septembre 2015, le Max Linder Panorama proposait, à l’occasion du trentième anniversaire de « The breakfast club », une nuit hommage à John Hughes, réalisateur de teen-movie, désormais culte aujourd’hui. Ainsi, les spectateurs ont pu (re)découvrir « The breakfast club », « La folle journée de Ferris Bueller » et « Une créature de rêve » sur grand écran.

Aux alentours de 23h30, la nuit démarra en beauté puisque l’on a (re)découvert, en premier, le long-métrage responsable de cette nuit-hommage à John Hughes : « The breakfast club ». Il est impressionnant de voir à quel point cette production n’a pas veilli et possède encore la fougue qu’elle possédait à sa sortie, malgré ses trente ans de vie. Les frissons se font sentir alors que le long-métrage n’en est qu’à son générique d’ouverture, avec la chanson de Simple Minds et les noms des acteurs sur un fond noir. Ce sera comme cela jusqu’au dernier plan : rires, émotions et frissons, pour l’un des plus grands teen-movie du l’histoire du genre.

« The breakfast club » de John Hughes

Après une pause café, nécessaire pour apprécier pleinement cette soirée, le deuxième long-métrage fût lancé. Ainsi, les spectateurs du Max Linder partirent en virée avec Ferris Bueller grâce à « La folle journée de Ferris Bueller ». Deuxième projection de cette nuit-hommage parfaite pour maintenir l’éveil du spectateur dans cette tranche horaire en plein cœur de la nuit. On suit avec plaisir, et énormément de rire, les tribulations de ce jeune adolescent dans les ruelles de Chicago, tandis que les discours face caméra et autres petits regards adressés au spectateur entretiennent une complicité avec la salle. Matthew Broderick est le roi du lip-sync, tandis qu’une ultime scène, après le générique, a rappelé à tout le monde que Marvel Studios n’a rien inventé en ce qui concerne les scènes post-génériques.

« La folle journée de Ferris Bueller » de John Hughes

Nouvelle pause café, même si la fatigue ne se fait clairement pas sentir malgré l’heure tardive … ou matinale, suivant de quel côté on se place. Puis, vient l’heure du troisième et ultime long-métrage : « Une créature de rêve », parfait pour clôturer cette nuit-hommage à John Hughes. Il s’agit du moins réussi des trois, mais étrangement, c’est celui qui se trouve être le plus surprenant, tant cette production part dans tous les sens en très peu de temps. Des motards de « Mad Max : le défi », au principe même de la création de Lisa, en passant par la transformation de Bill Paxton et la présence d’un très jeune Robert Downey Jr. au casting, tout est mis en œuvre pour que le spectateur pense avoir atteint un degré de non-sens absolu, avant que celui-ci passe un échelon supérieur quelques minutes plus tard, et ainsi de suite.

« Une créature de rêve » de John Hughes

Au final, cette nuit John Hughes au Max Linder Panorama est à la hauteur de l’attente, grâce à une sélection de longs-métrages parfaite, une ambiance palpable, quelques beaux frissons et le plaisir de (re)découvrir ces productions sur grand écran. Durant une nuit, nous étions tous, par quelques bribes, un cerveau, un athlète, une cause perdue, une reine de promo et un délinquant. Très beau sentiment de la diversité et de l’union de jeunes adolescents dans leur périple initiatique où, si le cheminement n’est pas le même, le propos suit un même axe. Douce rébellion.

Sincerely yours, the breakfast club.

Nuit hommage John Hughes au Max Linder Panorama à Paris, dans la nuit du 5 septembre au 6 septembre 2015.