Percutant voir dérangeant, un film qui navigue jusqu’à un point de non retour. Une BO omniprésente presque entêtante souligne ce cauchemar.
Portrait d’une police corrompue et dépravée, où la frontière est dépassée depuis bien longtemps, une police à la dérive, brulée par les deux bouts, le bien et le mal sans distinction aucune.
Michael Logan a perdu ses repères et magouille sans vergogne avec la Mafia Turque mais la situation va le dépasser car la Mafia Albanaise débarque pour s’emparer du marché de la prostitution et de la drogue.
Les deux frères Kabashi sont sans pitié et d’une violence extrême. On les voit paisibles en famille, patriarches et protecteurs, pour les surprendre ensuite comme des criminels bouchers.
Un film tourmenté sur des destins tragiques. Un regard sans détour sur une police vérolée, presque plus dangereuse encore grâce à son pouvoir. On touche des doigts la pire des colères, celle du désespoir.
Peter Ferdinando est à l’image de ses désillusions et perd en chemin son peu d’humanité, une performance détonante
Gerard Johnson est un réalisateur sans faux semblants, du cinéma qui fouille dans les esprits dérangés pour nous livrer un constat troublant d’une certaine réalité. Une réalisation choc pour un film que l’on n’est pas prêt d’oublier, la fin est à l’image de l’histoire : sans espoir.
Synopsis Télérama Hyena : Dans une boîte de nuit, quatre hommes brutalisent les personnes présentes. Leur coup est réussi. C’est l’occasion de fêter cette prise au pub du coin, à coups de bière et de cocaïne. Le meneur, Michael, policier londonien désabusé, va affronter beaucoup plus coriace. Soit des réseaux albanais et turcs qui se développent de plus en plus. Pour faire face, il est amené à se compromettre de plus en plus…