[Critique Étrange Festival] – Cooties

Infectés par un mystérieux virus, des écoliers deviennent des créatures sauvages et meurtrières qui menacent les enseignants…

Notre avis :

Notre hobbit adoré Elijah Wood revient dans un nouveau délire horrifique. Après l’expérience qu’est Open Windows, ou encore le remake éponyme de Maniac de William Lustig en 1980, Elijah Wood est décidé à continuer sa carrière dans les films qu’il aime: les films d’épouvante. Cette fois-ci il passe devant la caméra de deux novices: Jonathan Milott et Cary Murnion. Si le duo de réalisateur est plutôt novice dans le milieu, on ne peut en dire autant du duo improbable de scénaristes. Quand un des scénaristes et créateurs de Glee rencontre le scénariste d’Insidious, ça donne ce film imprévisible: Cooties.

Présenté au Festival de Sundance, produit par SpectreVision (la boite de production d’Elijah Wood) et tombé dans les griffes du distributeur américain Lionsgate, Cooties est un film de zombies particulier. Comédie horrifique, il  met en avant un nouveau genre de zombies… après les requins, les castors on a droit aux enfants. Des enfants zombies qui tentent ainsi de manger tous les professeurs de l’école. Parmi ces professeurs on retrouve bien évidemment Elijah Wood, personnage central de l’histoire. 
Si l’équipe est aux ordres d’Elijah Wood, que ce soit sur plateau ou dans le film, il reste accompagné par un bon casting. On retrouve donc entre autre Alison Pill (Snowpiercer, Minuit à Paris), Rainn Wilson (The Office, Six Feet Under), dans des personnages hilarants… à mourir de rire. Face à cette horde d’enfants zombies, notre équipe d’enseignant carburera aux références geek faciles,  s’attaquant avec humour à leurs élèves adorés. Humour absurde sur fond d’invasion zombies, le film dynamique sur deux bons tiers s’engouffre malheureusement dans un final laissé de côté.

Parfois brouillon, au scénario un peu trop facile, Cooties, délire d’Elijah Wood reste sans prétention et offre une comédie horrifique sympathique, ni plus ni moins qu’un bon moment.

Cooties, délire d’Elijah Wood reste sans prétention et offre une comédie horrifique sympathique, ni plus ni moins qu’un bon moment.

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