Le Règne de la Beauté : Critique

Par Cinecomca @cinecomca

"Luc, un jeune et brillant architecte dont le talent n'est pas encore reconnu, mène une vie paisible avec sa femme Stéphanie, monitrice de sport. Femme splendide, belle maison, des amis fidèles, chasse, ski, hockey... une vie parfaite, dirait-on."
(Source : Allociné)

Réalisateur : Denys Arcand
Scénario : Denys Arcand
Musique : Pierre-Philippe Côté
Casting : Éric Bruneau, Mélanie Thierry, Melanie Merkosky, Marie-Josée Croze, Édith Scob

Disponible en France depuis le 3 Septembre sur toutes les plateformes de VOD

Nouveau film du réalisateur canadien Denys Arcand, L e Règne de la Beauté nous à surpris. Nous nous attendions un film se centrant d'avantage sur la thématique de l'adultère qu'autre chose. Mais non, pas seulement, puisque Denys Arcand nous offre ici un film au scénario fin et bien ficelé où à aucun moment, nous ne nous sommes sentis mal à l'aise vis-à-vis des événements qui s'y déroulent. Un film qui nous a finalement beaucoup touché.

C'est un film qui nous a donc finalement beaucoup touché grâce à une belle mise en scène et de très bons acteurs. L'unique petit bémol est lorsqu'on n'est pas habitué au québécois, quelques moments nous échappent.

On a découvert avec ce film le Pierre Niney québecois (ils partagent une sacrée ressemblance), Eric Bruneau, qui joue Luc le personnage principal. Celui-ci s'avère être talentueux et plein de charme, il nous transporte dans son histoire et dans son passé quelque peu trouble.

A côté de lui on trouve de très bons second rôles, notamment la française Mélanie Thierry dans le rôle de Stéphanie qui avec son comportement et la folie qui l'emporte a souvent cet air enfantin qui l'accompagne. Mélanie interprète très bien ce rôle qui est probablement ici l'un des plus complexes du film, dans le jeu de sentiment et d'expression. Elle nous énerve, nous inquiète et nous attendri à tour de rôle.

L'autre femme qui a sa place dans ce film est Melanie Merkosky, dans le rôle de Lindsay, une femme très séduisante. Un personnage qui est enfin de compte peut présent en terme de temps à l'écran, mais pourtant si présent dans l'histoire.

Ce personnage d'un côté casse cette apparence de vie idéale de Luc et de sa femme, et d'un autre côté donne cette impression de libération pour le jeune architecte.
En aucun cas, on a l'impression de réellement faire face à une trahison ou une tromperie comme pouvait le présager la bande-annonce. Non au contraire, cela paraît comme si c'était naturel et nécessaire pour aller au-delà de ce que vivent Luc et sa femme dans leur vie de couple.

Cette vision des choses que nous offre Arcand dans son film est intéressante. Il donne une vision de l'amour peu commune, mais qui semble d'autant plus réelle. Le Règne de la Beauté semble être un film qui tourne autour de la compréhension de l'autre plus qu'autour d'une histoire d'amour. Il accompagne cela avec justesse dans ce cadre aux paysages magnifiques et épurés du Canada, aussi bien que la finesse de l'architecture très belle de Luc Sauvageau mais aussi les villes de Toronto et Québec.

Un film réussi qui surprend et qui fascine d'autant plus grâce à un scénario fluide et des images magnifiques.

BANDE-ANNONCE

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