Le film est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2015.

Kamiura est un chef Yakuza légendaire. On dit qu’il est immortel, en fait c’est un vampire, un chef Yakuza vampire ! Kageyama est le plus fidèle membre de son clan, mais les autres yakuzas se moquent de lui : sa peau est trop sensible pour être tatouée. Un jour, des hommes arrivent de l’étranger et lui délivrent un ultimatum : Kamiura doit retourner à un syndicat du crime international qu’il a quitté ou mourir. Kamiura refuse et son corps est démembré au terme d’une bagarre féroce. Avant de mourir, Kamiura arrive à mordre Kageyama, lui transmettant ses pouvoirs. A son réveil, Kageyama va se servir de ces pouvoirs pour venger la mort de son chef et combattre ce syndicat international du crime.

Notre avis :

Yakusa Apocalypse, de son titre original Gokudo Daisenso est le nouveau film de Takashi Miike présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2015. Ce nouveau film du réalisateur de 13 Assassins, Crows Zero et Dead or Alive revient avec un film bourrin, rempli d’action et encore plus déjanté plus que jamais.

Le cinéma asiatique mériterait véritablement d’être davantage soutenu en France et d’avoir droit à une programmation au niveau des films américains, anglais et français. Yakuza Apocalypse est l’un des exemples concrets du cinéma asiatique qui pourrait trouver son public dans l’hexagone. Rempli d’action, le film relate l’histoire d’une vengeance orchestrée par son principal protagoniste (Kageyama) envers le Syndicat International du Crime. Bien entendu, le cinéma asiatique renferme des surprises, et pour sûr, Kageyama est dans le film un Yakuza Vampire (!) qui cherche à venger la mort de son patron.

Très bien scénarisé, on sent à peine les deux heures passer. Même si le rythme n’est pas toujours égal dans l’ensemble, Takashi Miike nous livre une expérience fantastique mélangeant énormément d’action et d’humour, avec des scènes les plus WTF les unes que les autres. Doté de combats époustouflants et chorégraphiés avec intelligence, des personnages forts en caractère, bad-ass et surprenants, le film prend la recette du grand spectacle d’action. La moquerie subie par Kageyama avant de devenir un vampire fait également partie de l’un des points forts du film : il sera loin de laisser cet affront impuni…

La scène d’introduction dévoile dès les premières minutes le rythme effréné du film. Au fur et à mesure de l’histoire, on rentre dans un univers plus décalé, avec des personnages uniques et marquants tel que l’homme grenouille et son costume incroyable ou encore une femme étrange avec la sensation d’entendre constamment une goutte d’eau dans la tête. Tout cette univers mis en place est totalement assumé par le réalisateur, tout comme les cinq dernières minutes, qui ne ressemblent plus en rien au film que l’on voit. 

« Un film rempli d’action et des personnages délirants. On a presque envie de devenir un Yakuza Vampire ! »

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