[Test DVD] Adaline

Par Bobby @MissBobbyD

Adaline, une romance qui vous fera certainement penser à Benjamin Button.

La belle et délicate Adaline a eu un accident de voiture à 29 ans, accident peu commun qui provoquera chez elle une réaction des plus étranges : son corps arrêtera de vieillir, la laissant aussi fraîche qu’à l’aube de ses 30 ans.

Comment vivre lorsque physiquement on ne vieillit plus ? Face aux yeux des autres, et face à sa famille. Trouver des excuses contre des interrogations sur cette jeunesse éternelle. Et puis, lorsqu’on a eu un enfant avant, accepter que celui-ci grandisse et paraisse plus vieux que nous. Impossible d’expliquer une histoire aussi extraordinaire sans être prise pour une folle ou considérée comme un monstre de foire.

Blake Lively dégage une beauté hors du temps, traversant les époques et les modes comme si elle embrassait chacune d’elles, le sourire aux lèvres, la délicatesse de son jeu et son charisme sont tels une caresse, une douceur, faisant dégager à Adaline à la fois fragilité, sensibilité, caractère. À l’image, Lively est élégante, gracieuse, rayonnante, un vrai plaisir.

Harrison Ford n’a qu’un trop petit rôle, et c’est bien dommage, l’échange entre son personnage et celui d’Adaline est des plus troublants, ajoutant un cachet nostalgique, et débordant sur les regrets. Il y est aussi très sensible, se laissant envahir par les souvenirs, les « si » la vie s’était déroulée autrement.

Adaline n’est pas parfait, le scénario s’octroie plusieurs facilités, où le spectateur se doute de l’enchainement de certaines séquences, perdant en surprise. Il n’en reste pas moins un joli film, que l’on prend plaisir à découvrir.

Bonus :

  • Une romance éternelle (28 minutes) : Une reconstitution très précise des époques dans les décors et les villes. Idem avec les costumes en utilisant beaucoup le vintage, tout en gardant une cohérence avec les séquences actuelles, mêlant aussi des pièces d’antan, comme si Adaline n’avait pas voulu se séparer de sa garde-robe et continuait de s’habiller avec en l’adaptant. Développement sur les quatre acteurs, leur choix et leur interprétation (Blake Lively, Harrison Ford, Michiel Huisman et Ellen Burstyn).
  • Des styles et des époques (17 minutes) : Segment conté par la voix off du film, reprenant en partie ce qui a été dit dans le supplément précédent sur les costumes, les décors, la retranscription, le maquillage, etc.
  • Qui est Anthony Ingruber, le Harrison Ford jeune ? (8 minutes) : Il a fallu trouvé un acteur ressemblant à Harrison Ford et qui soit jeune. Le réalisateur l’a découvert sur Internet où Anthony Ingruber, jeune acteur, a posté des vidéos de lui imitant justement Ford !

Sortie en vidéo le 16 septembre.