Pourquoi voir Mission Impossible : Rogue Nation ?
L'indestructible Ethan Hunt reprend du service dans ce cinquième opus de la saga Mission Impossible.
Depuis le premier Mission Impossible sorti en 1996 la saga a fait du chemin, le plus compliqué dans une saga c'est de ne jamais lasser le spectateur en offrant un renouvellement permanent, avec Mission Impossible on peut dire que la saga s'est embellie au fil des épisodes.
Quatre ans après l'époustouflant Mission Impossible : Protocole Fantôme qui avait placé la saga à un niveau supérieur, pour ce cinquième opus c'est le réalisateur Christopher McQuarrie qui succède à Brad Bird.
Dans un cadre de renouvellement perpétuelle, le réalisateur McQuarrie qui avait déjà dirigé Tom Cruise sur Jack Reacher et également scénariste sur Walkyrie et Edge of Tomorrow, a ajouté une pointe old school en décidant de tourner un maximum de scènes sans effets numériques pour le plus de réalisme possible.
Le réalisateur frappe d'entrée avec la scène d'ouverture qui implique de stopper un avion au décollage, nous n'en dirons pas plus pour ne pas gâcher le spectacle, mais Tom Cruise du haut de ses 53 ans a lui même réalisé cette cascade (et les autres) très impressionnante réalisée sans trucages numériques, cette première scène au cœur de l'action impose le réalisme que désire le réalisateur.
En filmant Tom Cruise sur un vrai avion durant un véritable décollage, McQuarrie a voulut un blockbuster oui mais également un long métrage de qualité ou les acteurs sont les héros et non les effets numériques qui ont tendance à envahirent les écrans.
Certaines personnes ont du mal avec Tom Cruise et son engagement auprès de l'Église de scientologie dont il est devenu un fervent défenseur, mais cela reste sa vie privée et ne remet pas en cause ses talents d'acteur, il est rare de nos jour de voir un acteur réaliser ses cascade lui même, nous avons eu Jean Paul Belmondo et les autres ont eu Buster Keaton et Jackie Chan.
Rogue Nation n'a pas été de tout repos pour Tom Cruise car hormis la scène de l'avion ou il est suspendu à plus de 1500 mètres d'altitude à une vitesse de 400km/h, il a également effectuer une scène en apnée sans coupure, il a dû s’entraîner à pratiquer l'apnée pour rendre la scène la plus réaliste possible, ses efforts ont payés puisque cette performance immerge le spectateur dans la scène.
Idem pour la course poursuite à moto, comme dans Mission Impossible II Tom Cruise pilote lui même, le réalisateur a déclaré au sujet de Tom Cruise :
"Aussi expérimenté soit-il, j'ai suggéré à Tom un petit retour aux basiques, afin qu'il arrive sur le plateau encore meilleur pilote... Je n'aurais fait appel à aucun cascadeur pour tourner à sa place, parce que non seulement il a réussi à rehausser ses compétences en la matière mais en plus, pendant tout ce temps, il reste le personnage."
Ici Christopher McQuarrie réalise, mais il s'est également attaqué à l'écriture du scénario, scénariste notamment pour Usual Suspects et The Way of the Gun, le réalisateur signe un scénario solide et efficace sans être original, comme dans le volet précédent il est question de la dissolution de Mission Impossible, pour le reste une organisation secrète nommée le Syndicat veut bouleverser le monde, un scénario qui amène naturellement les scènes d'action.
Niveau casting que du solide, toujours présent depuis le début de la saga Tom Cruise et Ving Rhames, suivent Jeremy Renner et Simon Pegg déjà présent dans le précédent opus, les petits nouveaux sont Alec Baldwin et Sean Harris, mention spécial à Rebecca Ferguson qui s’en sort très bien et impose son rôle.
19 ans et 5 films, la saga Mission Impossible a toujours su se renouveler et en mettre plein la rétine, une nouvelle mission accomplie avec un Tom Cruise qui depuis le début de la saga prend plaisir à effectuer ses cascades lui même, un film conventionnel mais avec une touche old school très agréable.
Un divertissement mené tambour battant
Synopsis :
Après avoir intercepté un gaz toxique vendu à un groupe terroriste, l'agent Ethan Hunt pense pouvoir démontrer l'existence du Syndicat.
Anecdotes :
Brad Bird a un temps été envisagé, mais il déclina l'offre préférant s'occuper d'un projet qui lui tenait à cœur, A la poursuite de demain.
C'est Tom Cruise qui a suggéré d'engager Christopher McQuarrie en tant que réalisateur.
L'avion dans la scène d'ouverture est un Airbus A400M Atlas.
Le budget du film est estimé à 150 000 000 $.
Pour le moment le film a rapporté plus de 471 000 000 $.
Le film a été tourné en Angleterre (Londres, St. Pancras Station, Fawley Power Station), en Autriche et au Maroc.
Dans le film tous les gentils conduisent des BMW (sauf au Maroc quand William Brandt et Luther Stickell conduisent un Land Rover Defender).
Affiches
"Desperate times, desperate measures"Ethan Hunt