[Critique Étrange Festival]- Baahubali: The Beginning

Baahubalii Réalisé par : S.S. Rajamouli
Avec :
Rana Daggubati, Anushka Shetty, Ramya Krishnan et Prabhakar
Sortie : /

Durée: 2h38min
Budget:
40 000 000 $
Distributeur : /

3D: Oui – non

Synopsis :

Dans un ancien royaume indien, une femme poursuivie par des soldats se sacrifie pour sauver son enfant. Recueilli par des villageois, celui-ci est nommé Shivudu. Devenu adulte, il part dans une quête à la recherche de ses origines.

4 Stars


Notre avis :

Baahubali: The Beginning – Partie 1 est le film indien le plus cher de l’histoire avec un budget de 40 millions d’euros, ce qui reste loin des 250 000 000 millions d’euros d’Avengers: L’ère d’Ultron. Pour l’instant, Baahubali a réussi à récolter 23 millions d’euros en une semaine de diffusion dans les salles. Pour information, le film n’est pas un film « Bollywood » mais un film « Tollywood« . C’est à dire que celui-ci vient de l’industrie du cinéma en langue telegu qui est propre à la région sud de l’Inde, celle d’Andhra Pradesh.

BAA

Le cinéma indien nous offre un moment incroyable de deux heures et demie qu’on ne sent même pas passer. Inconsciemment – ou avec une vraie volonté -, Baahubali : The Beginning rentre dans la cour des grands comme étant un véritable blockbuster. Son code unique mêle chant et action dans une épopée fantastique et le tout sur une trame politique. Son réalisateur embarque le spectateur dans une aventure historique mais également dans un monde imaginaire, rempli d’action et de personnages auxquels chacun pourra s’identifier. Il assume également la construction de son film qui n’est pas évidente aux premiers abords, avec un montage surprenant et des effets spéciaux dignes des plus mauvais films mais qui offrent un charme. Musique épique, dialogues secs et quelques fois misogynes, Rajamouli construit un film extraordinaire.

Les personnages sont incroyables et abordés avec facilité. On note dans cette univers, un pouvoir donné aux hommes beaucoup plus important que celui des femmes, c’est sans doute l’époque traitée par le film qui amène à ça.  Prabhas (Baahubali) est un personnage fort, comique, bon et misogyne. Héros de cette chasse au passé, le chemin emprunté par le personnage est d’une basicité déconcertante : celui du bel homme à la recherche de ses origines et qui pour cela doit sauver une princesse. Cette princesse est détenu bien évidemment par celui qui deviendra au fil du temps le rival de Baahubali et qui est tout l’opposé de celui-ci. L’histoire se déroulant sur plusieurs générations, l’évolution des personnages reste la même, comme si l’obligation d’être comme son père était obligatoire à l’époque. Cette histoire est racontée telle une épopée fantastique dans ses débuts, centrée sur la recherche de soi, puis est racontée comme un souvenir à travers une dernière bataille des plus épiques de quarante minutes. 

« Le Talent de Rajamouli se confirme à travers une histoire épique et charmante. Le cinéma indien montre sa puissance »

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