Comme vous l’avez sans doute remarqué, j’aime particulièrement vous faire débuter la semaine en invoquant la sagesse de grands auteurs, version writing geek du shoot de vitamines. 😉
Aujourd’hui c’est le romancier John Steinbeck qui nous livre quelques conseils…
Translation anyone? 😉
Les 6 conseils d’écriture de John Steinbeck:
- Abandonnez l’idée de finir un jour. Laissez de côté l’objectif de 400 pages et écrivez seulement une page par jour, cela aide. Une fois qu’on a terminé on est toujours surpris.
- Ecrivez le plus librement et rapidement possible, couchez le tout sur la page. Ne corrigez ou relisez pas tant que vous n’avez pas fini le tout. La réécriture en cours de route est souvent une excuse pour ne pas aller au bout du texte. Cela interfère également avec la fluidité, le rythme, qui ne peuvent découler que d’une association inconsciente avec le matériel (le sujet).
- Oubliez votre audience générique. D’une part, le lectorat sans nom, sans visage vous effraiera à mort et puis, contrairement au théâtre, le public n’existe pas vraiment. En littérature, l’audience, c’est un lecteur unique. Je me suis rendu compte qu’il m’était utile de choisir un lecteur particulier, quelqu’un que je connais, et d’écrire pour lui.
- Si une scène, ou un passage draine le meilleur de vous et que vous pensez toujours qu’il faut l’améliorer, passez à la suite et vous réécrirez cette section à la fin. Vous vous rendrez peut-être compte alors que la raison pour laquelle il vous a donné tant de peine est qu’il n’a pas vraiment sa place dans le récit.
- Méfiez-vous d’une scène que vous chérissez trop, plus que l’ensemble du texte. Il se peut qu’elle soit finalement hors sujet.
- Si vous utilisez des dialogues dans votre récit, dites-les à voix haute en même temps que vous les écrivez. C’est le seul moyen pour vous rendre compte de comment ils sonnent.
Voici quelques précieux témoignages sur le processus d’écriture de John Steinbeck :
Et pour les non anglophones, des confessions sur sa vie d’auteur :
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