[Critique] – « Les Deux Amis » : Un premier film drôle et touchant

[Critique] – « Les Deux Amis » : Un premier film drôle et touchant

Le triangle amoureux est un sujet traité éternellement au cinéma. Dans des films comme " Jules et Jim" , le récent " A trois, on y va " ou dans l'Espagne franquiste du déjanté " Balada Triste" . Pour son premier long-métrage, le dorénavant réalisateur Louis Garrel utilise cet éternelle histoire afin de nous offrir une histoire d'amitié touchante et drôle : " Les Deux Amis" .

Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui la rend insaisissable. Quand Clément désespère d'obtenir ses faveurs, son seul et meilleur ami, Abel, vient l'aider. Ensemble, les deux amis se lancent dans la conquête de Mona.

Comme l'a annoncé le réalisateur (mais aussi scénariste et acteur principal) avant la projection, " Les Deux Amis " est un film " hybride " dans touts les sens du terme. Le film s'amuse à alterner les registres, passant de la comédie à la romance, de manière totalement maîtrisée et cohérente. On rit devant les mésaventures de ce couple d'amis, joués par Vincent Macaigne et Louis Garrel pour ensuite êtreémus la seconde qui suit par cette histoire d'amour menée par l'incroyable Golshifteh Farahani.

Le film de Louis Garrel porte bien son nom puisqu'il est avant tout une histoire forte et touchante de " Deux Amis" , dans une relation parfois forte, parfois instable, liée par l'énigmatique personnage de Mona qui incite l'énigme, l'amour et le désir à Vincent Macaigne et Louis Garrel.

Ce premier long-métrage, à la mise-en-scène simple mais efficace dans son élégance, nous marque pour son affection envers ses personnages, sa liberté apportant un vent de fraîcheur par ses dialogues et ses situations ainsi que par la simplicité de son histoire auquel on peut tous s'y retrouver.

" Les Deux Amis " est donc une véritable réussite, aussi folle qu'attachante. Louis Garrel nous montre un autre de ses talents, avec ce premier long-métrage fort et poignant.

Victor Van De Kadsye