Vendredi 25 septembre, soirée de rentrée au Ciné Mourguet avec la projection de Floride en présence du réalisateur.

Le Ciné Mourguet va célébrer VENDREDI 25 SEPTEMBRE sa traditionnelle soirée de rentrée.

FlorideUn an après avoir ouvert sa nouvelle salle et accueilli Françoise Arnoul, Abel Jafri et Toulou Kiki pour le magnifique Timbuktu, le Ciné Mourguet invite vendredi 25 septembre à 20h PHILIPPE LE GUAY ( auteur des Femmes du 6e étage et d’Alceste à bicyclette), autour de son dernier film Floride.  

Dès 19h : un « before » sera  offert par l’équipe du cinéma.

Informations pratiques
Ciné Mourguet – 15, rue Deshay 69 110 Sainte Foy-lès-Lyon
Accès (10 minutes depuis Perrache) : C19 – arrêt Ste Foy Mairie /
49 et 90 – arrêt Ste Foy Châtelain / 17 – arrêt Ste Foy Centre
Parkings à proximité : Méridien / Mairie / Tonnelier
Le site : http://www.cinemourguet.com

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Floride 
De Philippe Le Guay
avec Jean Rochefort, Sandrine Kiberlain, Laurent Lucas …
France, 1h50, 2015

Date de sortie 12 août 2015

Synopsis

A 80 ans, Claude Lherminier n’a rien perdu de sa prestance. Mais il lui arrive de plus en plus souvent d’avoir des oublis, des accès de confusion. Un état qu’il se refuse obstinément à admettre. Carole, sa fille aînée, mène un combat de tous les instants pour qu’il ne soit pas livré à lui-même. Sur un coup de tête, Claude décide de s’envoler pour la Floride. Qu’y a-t-il derrière ce voyage si soudain ?

« Une comédie douce-amère magnifiquement servie par Jean-Rochefort et Sandrine Kiberlain. »  Amélie Cordonnier pour Femme Actuelle

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L’adaptation d’une pièce de théâtre

Floride est une adaptation du succès théâtral « Le Père » de Florian Zeller dans lequel les rôles tenus par Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain étaient interprétés par Robert Hirsch et Isabelle Gelinas.

Bien que le film soit adapté d’une pièce de théâtre, l’enjeu pour le réalisateur était de s’éloigner de l’écueil du théâtre filmé comme on peut le redouter dans ce genre de cas. Philippe Le Guay explique sa démarche : « Il ne s’agissait en aucun cas de filmer une captation améliorée. Mes producteurs, Jean-Louis Livi et Philippe Carcassonne, nous ont encouragés à nous éloigner de la forme théâtrale, et Florian Zeller nous a lui-même poussés dans ce sens. Au cinéma, le champ-contrechamp installe immédiatement la subjectivité du héros. Il suffit de passer du regard du personnage à ce qu’il voit pour installer le point de vue. »

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Une lumière au tons chauds

Si le sujet du film n’invite pas forcément à la gaieté, Philippe Le Guay a souhaité en prendre le contre-pied en travaillant à partir d’une lumière qui privilégierait les tons chauds et qui ne serait pas de ce fait inscrite dans la morbidité. Le cinéaste explique son choix : « Avec Jean-Claude Larrieu mon chef opérateur, nous voulions compenser la violence de la perte de mémoire par une image chaude et chatoyante. Il y a des couleurs tout le temps, dans la présence des lampes orangées, ou par les couleurs vives des costumes. On associe souvent la vieillesse au gris et au terne. Dans la vie, Jean Rochefort s’habille avec une palette très colorée et on a surenchéri dans ce sens. »

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Un film tourné en partie à Annecy

Même si le film s’appelle Floride, toute l’intrigue ne se situe pas qu’aux Etats-Unis et Philippe Le Guay a notamment tourné des scènes en France, à Annecy. Le choix de cette ville et de ses environs découle du fait que le réalisateur ne souhaitait pas d’un film urbain et parisien. Le choix de la province s’imposait puisque ce dernier voulait privilégier les grands espaces et la nature. Surtout, il y avait l’idée que la lumière si particulière du lac permettrait d’apporter tout l’imaginaire que le film véhicule.

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Une musique signée Jorge Arriagada

C’est la quatrième fois que Philippe Le Guay collabore avec le musicien Jorge Arriagada après Les Deux Fragonard, Les Femmes du sixième étage et Alceste à bicyclette. Elément fondamental pour le réalisateur, la musique dans Floride avait comme enjeu d’être un prolongement émotionnel du personnage de Claude mais en veillant à ne pas insister sur sa confusion mentale. Pour le réalisateur, le but de la partition musicale était de nous faire pénétrer dans la rêverie du personnage incarné par Jean Rochefort.