De: Bryan Singer.
Avec: Hugh Jackman ( Le prestige, Chappie), Jennifer Lawrence ( Hunger Games, Hapiness Therapy), James McAvoy ( Reviens moi, Ordure! ), Michael Fassbender ( Shame, 12 years to slave).
Synopsis Allociné: Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.
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La bande annonce envoyait du lourd peut-être que j’aurai dû en rester là justement. C’est-à-dire sur une très bonne impression ainsi je n’aurai pas eu autant de regrets pour cet opus qui se voulait prometteur et ambitieux. Si on m’avait dit un jour qu’on entendrait notre Cloclo adoré chanter dans X-Men, je ne vous aurai pas cru. Pas plus si vous m’auriez dit que Bryan Singer arriverait à massacrer une saga qui avait lui-même mis sur pied.
Qu’est-ce qui cloche? Pratiquement tout et donc je vais commencer plutôt par ce qui l’est moins: l’introduction. Cette dernière est plutôt soignée et nous offre un univers apocalyptique digne de Terminator. Ceci dit, tout est gâché par l’espèce de générique qui suit; marque de fabrique de la saga.
Autre chose qui est réussie c’est le professeur Xavier et Magneto incarnés respectivement par James McAvoy et Michael Fassbender. Bien que j’ai trouvé ce dernier un peu trop mollasson et un poil en dessous de sa prestation dans le précédent épisode. La vraie révélation ou celle qui se confirme encore c’est le professeur Xavier. Son interprète nous offre un mutant sur le fil, mal fagoté, drogué et hanté. On aurait pu faire le film que sur lui que ça ne m’aurait pas dérangé du tout. Je dois ajouter aussi que Nicholas Hoult en compagnon fidèle fait lui aussi bien son job.
Passons maintenant aux choses qui fâchent et autant vous prévenir, y en a beaucoup. Ces histoires dans le temps c’est sympathique hein mais on s’y perd totalement chronologiquement parlant. De mon côté, je n’avais qu’en tête la « dernière scène » avec les missiles de X-Men, le commencement. Et, nous voila propulsés X années plus tard ou plus tôt ( désolée je m’y perds) avec en plus de supers héros que tu connais pas et qui n’apportent pas grand chose. On a juste l’impression que c’est un ballet d’héros, un genre de show de défilé à la Avengers.
Bref, j’étais totalement perdue; et pour ne rien arranger, il s’est passé entretemps des choses intéressantes qui n’ont jamais été vues si ce n’est évoqué comme l’arrestation de Magneto pour le meurtre de JFK. Cette histoire avait un potentiel du tonnerre et on la passe à la trappe pour mettre à la place du blabla et des scènes d’action peu efficaces. Dans un autre genre, on introduit la guerre du Vietnam pour en faire une promenade de santé pour X-Men en fuite.
Finalement, c’est ça le plus grand problème du film: le manque de crédibilité. Le réalisateur semble croire que quelques pantalons à pattes d’éléphant, des griffes en bois pour Wolverine sont suffisant pour planter un décor et faire le reste. Autre problème, depuis la saga d’Avengers, tout le monde veut faire du Avengers c’est-à-dire une pléiade de supers héros devant l’écran et des blagues à trois balles. Tout est prétexte aux vannes potaches et surtout, au ridicule comme avec celui qui arrête le temps. On est bien loin de Malicia et compagnie. Et que dire, de Tornade une figure incontournable des X-Men relayé au second plan? Et, je ne parle même pas de tout le tapage médiatique autour d’Omar Sy alors que ce dernier n’apparait quelques minutes tout au plus.
Tout ça pour dire que la relève craint un max, leurs pouvoirs aussi d’ailleurs. Reste la fin qui se rattrape un peu et aussi parce que le calvaire est terminé pour le spectateur. Mais, là j’exagère un peu. La final se rattrape surtout parce qu’on voit le meilleur de ce que fut cette saga : l’école du professeur, Scott, Malicia, Tornade, Jean…etc. Comme quoi c’est toujours dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleurs opus!