Le Labyrinthe - la Terre brûlée (2015) de Wes Ball

Suite de la saga dystopique après le film "Le Labyrinthe - L 'épreuve" (2014) qui aurait dû avoir un titre inversé par ailleurs, le titre étant d'abord "L'épreuve - tome 1 le labyrinthe" et celui-ci aurait dû être "L'épreuve - tome 2 la terre brûlée", mais c'est un détail, bref passons... Le réalisateur Wes Ball signe donc son second long métrage en reprenant les commandes de la franchises qui surfe sur les succès des teen-dystopique movies comme les succès "Divergente" et "Hungers Games"... A la différence près que "Le Labyrinthe" offre moins de romance niaiseuse pour plus d'action, en tous cas jusqu'ici...

Le Labyrinthe - la Terre brûlée (2015) de Wes BallLe Labyrinthe - la Terre brûlée (2015) de Wes BallNote : Labyrinthe Terre brûlée (2015) BallLabyrinthe Terre brûlée (2015) Ball

Cette fois l'épreuve n'est plus un labyrinthe mais un désert. Dans un décor qui reprend "MadMax"+"La Planète des singes"+"Je suis une légende" on s'étonne vite que notre petite bande de héros ne souffre pas une seconde de soif ou de faim lors de cette traversée, être immunisés semble également protéger de ces déboires nutritifs ! Par contre la première partie du film va à 100 à l'heure et impose une tension inédite dans ce genre de film, digne d'un vrai thriller, qui s'essoufle vite en seconde partie avec un scénario qui reprend le canevas habituel. Un film un peu long par ailleurs dont le scénario reprend le tome 2 du best-seller mais également des éléments du tome 3 pour préparer le troisième film déjà intitulé "Le Labyrinthe : le remède mortel" (2017). Une adaptation qui semble déplaire au lecteur puisque le film transforme très largement l'histoire, entre un personnage capturé qui l'est pas dans le livre, l'apparition de zombies, un mort qui n'est plus mort... etc... Néanmoins Wes Ball construit une saga qui s'avère (jusqu'ici) bien meilleure que les précédentes, avec beaucoup plus de rythme, d'action et moins de mièvrerie. Quitte à choisir oublions "Divergente" et "Hunger Games ! Ca ne réinvente pas le genre mais on s'ennuie beaucoup moins.

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