Aux dernières nouvelles, datant maintenant de 2013, Die Hard 6 devait s'appeler Die Hardest, et voyait John McClane partir au Japon pour qu'un hommage lui soit rendu par la firme Nakatomi, concernant son exploit de 1988 au Nakatomi Plaza (donc dans Piège de cristal, pour celui qui suit pas). Idée simple, basique, qui permettait de remettre John McClane au mauvais endroit au mauvais moment, et faire en même temps un lien avec le premier et meilleur volet de la saga. En plus, il était dit que Samuel L. Jackson pouvait lui aussi être de retour, dans le rôle hilarant de Zeus Carver. Même sans rien espérer depuis le moyen Die Hard : retour en enfer et l'infâme Belle journée pour mourir, ça sentait " bon " le buddy-movie à l'ancienne.

Mais apparemment, ça ne va pas se passer comme ça, puisque Die Hard 6 serait finalement... un prequel, pour le moment intitulé Die Hard : Year One ! Une aventure de John McClane qui se déroulerait en 1979, soit bien avant les événements de Piège de cristal. Cette idée, on ne la doit pas vraiment à 20th Century Fox, qui désire une nouvelle aventure du flic malchanceux, ni à Len Wiseman, qui a été engagé pour qu'il trouve un scénariste, et réalise le film (après son Die Hard : retour en enfer), non. Cette idée du Die Hard : Year One, elle existe déjà... en comic, où McClane fait ses premiers pas dans la police ! Alors ok, c'est intéressant mais...

... et Bruce Willis dans tout ça ? Et bien apparemment, il ne ferait qu'un caméo... Oui oui, un caméo. Alors ouais, on avait pas trop compris le délire au début non plus : 1979, Bruce Willis a 60 piges, qu'est-ce qu'il fout là, bref, la timeline paraissait complètement LSDifié (qui a dit Terminator : Genisys ?). Mais en fait, ce que la Fox compte faire, c'est commencer une histoire dans notre présent, avec le Willis international, pour repartir en arrière et mettre en place le passé de McClane avec un nouvel acteur.

En soi, c'est scandaleux de voir un McClane avec une autre tronche, et de se taper une histoire de son passé dont on se contrefout royalement. Mais franchement... Bruce Willis n'est pas devenu la parodie de lui-même dans le dernier volet de Die Hard ? On a pas l'impression qu'il est là pour récupérer son chèque, lâcher un mauvais Yippee Ki Yay et se barrer ? En voyant ça, on se demande du coup si ce n'est pas une idée intéressante en fait. Surtout si ce récit du passé a un impact important sur son présent...

Bref, on sait plus trop quoi en penser... Nous qui rêvons d'un Die Hard 6 à la sauce John McTiernan (quand bien même le bonhomme n'est pas du tout intéressé) pour clôturer magistralement tout ça, on se retrouve à hésiter entre de la fiente ( Die Hardest) et du pus ( Die Hard : Year One). Mais il nous faut quand même un des deux, parce que rien que le concept de base enchante plus que celui de Belle journée pour vomir : fils de McClane dans la CIA, méchant insipide, Jay Courtney, toussa toussa...

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