Maïwenn nous transporte dans un film à la réalisation nerveuse doté de deux talents qui crèvent l'écran. Emmanuelle Bercot pleure, crie. Vincent Cassel énerve, fait rire mais surtout agace au plus haut point. Mon Roi, c'est lui, cet être qui dit aimer mais ne sait plus aimer. Elle, c'est Emmanuelle, elle ne joue pas Tony, elle est Tony, elle vit le rôle, le hurle même.
Bref, un film sur une histoire d'amour malheureuse qui se résume à une seule phrase ou plutôt sentence : aimer, c'est souffrir. Ok, Maïwenn mais aimer, ce n'est pas que souffrir, hein.