Breve definition de la fiction

Un fait est évident : un nombre impressionnant de personnes à travers le monde accueille en elle un vrai désir d’écrire des histoires.Qu’est-ce qu’une fiction ? Une fiction est simplement une histoire inventée.
Tout commença avec l’oralité. Nos plus lointains ancêtres se racontaient mutuellement des histoires. Ces histoires devinrent des mythes qui franchirent les générations et les frontières. Ils façonnèrent les pensées de millions d’hommes et de femmes à travers le temps et l’espace.

Une définition plus précise : une fiction est une histoire inventée dite avec des mots (en prose et avec des mots exactement).
En effet, des mots seulement. Des mots puis des phrases puis des paragraphes. Et par un procédé merveilleux, alchimique, ces mots vont interagir avec l’imagination du lecteur et l’entraîner dans la réalité imaginaire d’une histoire. Le lecteur commencera alors à expérimenter le monde de l’histoire, à ressentir cette réalité alternative. Il éprouvera des émotions et des sentiments aussi profonds dans cet univers imaginaire que les méandres  et les déchirements qu’il éprouve dans sa propre vie, dans sa propre réalité.

Nous ressentons un besoin primaire envers la fiction (toutes formes d’histoires en fait) et on peut dire que ce besoin est même vital. il est profondément ancré en nous.
Une des raisons pour cela est le divertissement que la fiction nous procure. Nous aspirons à nous divertir. Et la fiction est une solution clé pour satisfaire ce désir.
La seconde raison est la recherche du sens. Notre curiosité naturelle et peut-être même notre sentiment d’insécurité nous incite à explorer continuellement le qui, le quoi, le où, le quand et le pourquoi de notre existence. Certains appellent cet ambitieux objectif la recherche de la vérité.

Une bonne fiction est en mesure de satisfaire à ces deux besoins ou bien à l’un ou à l’autre. L’un comme l’autre sont d’ailleurs aptes à éviter la frustration. Un sentiment véritablement léthal pour les fictions.
Ce qui est remarquable est que les mots sont un des moyens les plus économiques qui soient. Dans un scénario, ce qui vient après est évidemment d’un autre ordre mais la base est le mot, la phrase, le paragraphe, des outils très bon marché et à la disposition du plus grand nombre pour ne pas dire de tous.

La seule condition est que les mots parviennent à interagir avec l’imagination de celui qui les lit. Une combinaison qui fournit pour beaucoup la plus puissante forme d’histoire et la plus universelle.