Le dessous des cartes
L’action se déroule dans le Golan. Annexé par Israël en 1967 ; les druzes (peuple local) tentent de continuer à vivre normalement dans ce no man’s land surréaliste. Ce peuple divisé entre deux Etats est apatride dans sa partie israélienne ce qui créée des situations ubuesques. A travers une famille druze du Golan, Eran Riklis montre bien toute l’absurdité dans laquelle sont pris des individus n’ayant rien demandés. La place des femmes, la nature d’un conflit politique et culturel larvé, l’arbitraire des Etats et des frontières ; Riklis dresse un portrait peu élogieux d’une situation où les femmes, au quotidien, essaient de faire gagner l’humanité. Humaniste, mais tellement démonstratif ; Riklis force aussi trop le trait des caractères de ses personnages avec parfois de brusques changements de posture téléguidés. Manque de finesse du traitement de certains personnages confinant aussi quelquefois au pathos, la musique en renfort.Photographie kafkaïenne forte de cette partie du monde rappelant le très bon « No Man’s Land »… mais balourdise du scénario à de nombreuses reprises.
Sorti en 2005
Note: 9/20
L’action se déroule dans le Golan. Annexé par Israël en 1967 ; les druzes (peuple local) tentent de continuer à vivre normalement dans ce no man’s land surréaliste. Ce peuple divisé entre deux Etats est apatride dans sa partie israélienne ce qui créée des situations ubuesques. A travers une famille druze du Golan, Eran Riklis montre bien toute l’absurdité dans laquelle sont pris des individus n’ayant rien demandés. La place des femmes, la nature d’un conflit politique et culturel larvé, l’arbitraire des Etats et des frontières ; Riklis dresse un portrait peu élogieux d’une situation où les femmes, au quotidien, essaient de faire gagner l’humanité. Humaniste, mais tellement démonstratif ; Riklis force aussi trop le trait des caractères de ses personnages avec parfois de brusques changements de posture téléguidés. Manque de finesse du traitement de certains personnages confinant aussi quelquefois au pathos, la musique en renfort.Photographie kafkaïenne forte de cette partie du monde rappelant le très bon « No Man’s Land »… mais balourdise du scénario à de nombreuses reprises.
Sorti en 2005
Note: 9/20