Réalisé par : Hans Herbots
Avec : Geert Van Rampelberg, Ina Geerts et Johan Van Assche
Sortie : 11 novembre 2015
Durée: 2h07
Budget: /
Distributeur : KMBO
3D: Oui – Non
Synopsis :
Nick Cafmeyer est un inspecteur expérimenté qui suit une carrière sans histoire. Jusqu’au jour où on lui confie une enquête sur un couple séquestré pendant plusieurs jours et dont l’enfant a disparu. Cette histoire réveille chez Nick un souvenir traumatisant, remontant à ses huit ans. Celui de la disparition, non élucidée, de son frère, et dont le principal suspect, semblant rôder à nouveau. Commence dès lors, une traque sans répit pour le retrouver.
Après Bullhead ou Wasteland, le cinéma belge nous revient à travers un grand film noir ! Adapté du best-seller L’homme du soir, le film retranscrit, pour un inspecteur, l’enquête qui va lui rappeler la disparition de son frère, des années auparavant. Derrière la caméra, Hans Herbots réalise le film – 5 ans après son dernier long, BO.
Dès la scène d’introduction, le ton est donné. Mêlant une esthétique implacable et très travaillée (passant par le jeu de lumière et la photographie), The Beast possède aussi un scénario très dur mais surtout très efficace. Effectivement, le film s’inscrit dans le genre du film Noir, genre qui, s’il est né aux États-Unis, s’exporte et fait le bonheur du public grâce à son renouveau par les pays nordiques (Millenium pour n’en citer qu’un). Ainsi, The Beast possède une histoire complexe et assez sordide, vécue par un inspecteur tourmenté psychologiquement et troublé.
Le film est réussi aussi par sa violence suggérée. Très peu montrée, elle nous est pourtant insuportable et fait monter la tension à son paroxisme ! Enfin, soulignons les excellentes performances des acteurs – Geert Van Rampelberg en tête. Ils effectuent un travail magnifique, souligné par la beauté, parfois cruelle, de chaque plan !
En conclusion, The Beast s’inscrit parfaitement dans la continuité des excellents films noirs de ces dernières années. Si le film nous rappelle Millenium, Bullhead, La isla minima ou même True Detective, il se démarque pas le travail minutieux établie à toutes les strates du film.
Un film sans concession, esthétique dans sa cruauté, qui s’inscrit dans le renouveau du film noir européen ! Une réussite – à ne pas mettre entre les mains de tout le monde.
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