Pas vu, pas besoin !... Adapté du livre autobiographique éponyme (2005) de Noëlle Châtelet où elle raconte le suicide de sa mère, fervente militante de l'Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité il est annoncé d'emblée que la réalisatrice veut faire de son film un plaidoyer pour cette cause à l'instar de l'oeuvre originelle. Ajouté à ça le fait que Pascale Pouzadoux est coupable d'avoir signée "Toutes les filles sont folles" (2002), premier et rare film où votre seviteur s'est endormi en salle obscure, et ainsi que "La Croisière" (2011), sans doute l'un des plus gros navets et bides du box-office de ces dernières années on peut sans prendre trop de risque que la réalisation va clairement et sans hésiter tomber dans la comédie dramatique franchouille et populaire sans aucune prise de risque... A contrario du chef d'oeuvre (sur un sujet très similaire) "Quelques Heures de Printemps" (2012) de Stéphane Brizé par exemple.
Note :En effet, ici, pas d'enjeu réel et que du bons sentiments pour toucher le plus grand nombre de spectateur. Un casting ( Sandrine Bonnaire, Marthe Villalonga, Antoine Duléry...) à la bonhommie certaine apprécié du plus grand nombre et une bande-annonce où le sourire extra-brite annonce une mort sans douleur mais plein de respect, d'amour, et de compréhension. Le sujet suffit à toucher les gens, les acteurs sont popualires, et on est un coeur de pierre si on aime pas... Ca rappelle une certaine Rose Bosch pour "La Rafle"... On édulcore au maximum pour passer sans encombre les censures et polémiques mal venues. N'hésitez pas allez voir ce film si vous voulez pleurer et sourire sans trop de violence dans un scénario convenu dans la mouvance actuelle du cinéma lambda. Sinon, vous prenez le risque de succomber à l'art de la réflexion et du gris (car tout n'est jamais noir ou blanc) avec "Quelques Heures de Printemps"...
Pas Vu Pas Besoin
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