Pourquoi voir Independence Day ?
Un blockbuster classique mais efficace.
Independence Day est aujourd'hui un classique des films de science-fiction, c'est le réalisateur allemand Roland Emmerich qui se colle à la réalisation, familier avec le genre de la science-fiction avec des réalisations comme Joey, Moon 44, Universal Soldier ou encore Stargate, la porte des étoiles, c'est d'ailleurs lors de la promotion de Stargate que Roland Emmerich et le scénariste Dean Devlin ont eu l’idée du scénario d’Independence Day.
Les deux hommes avaient déjà collaborés ensemble sur Universal Soldier et Stargate, Independence Day marque donc la troisième collaboration entre le réalisateur et le scénariste, Emmerich et Devlin ont écrit le scénario du film ensemble au Nouveau Mexique.
Autant le dire tout de suite le scénario d'Independence Day n'est pas le point fort du film, à vrai dire le scénario n'est qu'un prétexte pour mettre en avant les explosions et autres effets spéciaux, un blockbuster qui n'a pour seul et unique objectif que de divertir.
Independence Day est un pur produit du cinéma américain des années 90, mélangeant habilement science-fiction, film catastrophe et zeste de patriotisme, Independence Day malgré ses 19 ans a plutôt bien vieilli et ses effets spéciaux old school offrent un divertissement qui se regarde encore avec plaisir.
Pour son septième film le réalisateur Roland Emmerich décide de s'attaquer aux extra-terrestre, film de catastrophe oblige les envahisseurs extra-terrestre sont hostiles, dans ces films ou tout semble perdu ils y a toujours un espoir, ici l'espoir réside dans des personnages aux qualités exceptionnels, nous avons le personnage de David Levinson (Jeff Goldblum), un analyste informaticien qui est le seul à avoir compris que le signal capté par des radiotélescope est en réalité un compte à rebours, nous avons également tout son contraire en la personne de Steven Hiller (Will Smith), un capitaine de l'US Aire Force qui est l'unique survivant de l'attaque aérienne extra-terrestre.
Jusque là le réalisateur ne bouleverse pas les codes du genre, mais chose agréable, il insère dans le film quatre intrigues, le spectateur peut donc suivre l'analyste David Levinson, le Président des États-Unis Thomas J. Whitmore (Bill Pullman), le capitaine Steven Hiller et des américains lambdas, toutes ces histoires se regrouperons pour n'en former qu'une seul et unique.
Le scénario d'Independence Day se résume en ces quelques lignes, le 2 juillet un radiotélescope capte un signal émis par un OVNI situé derrière la lune, peu de temps après des vaisseaux gigantesques entrent dans l'atmosphère et se placent au dessus des grandes mégapoles mondiales.
Le Président décide l'évacuation des grandes villes mais les vaisseaux détruisent simultanément toutes les villes, après ces attaques le Président Whitmore décide d'organiser une grande riposte pour détruire les envahisseurs, mais les chasseurs se rendent vite compte que leur armes sont inefficaces, les avions tombent comme des mouches, l'attaque est un échec, seul le capitaine Hiller arrive à rester en vie et à capturer un alien.
Le film se regarde pour le plaisir de voir des méchants petits hommes verts, des explosions en veux tu en voilà et une fin patriotique comme seul les américains ont le secret, même si aujourd'hui les effets spéciaux sont légion, Independence Day malgré son age fait toujours passer un bon moment, le film est convenu, on devine facilement ce qui va se passer, mais le film ne se prend jamais au sérieux c'est surement le secret de sa réussite, le réalisateur est adepte des films purement divertissent et ici la mission est réussie.
Cotés casting nous avons que du beau monde, Jeff Goldblum, trois ans après Jurassic Park l'acteur est désormais reconnu de tous, il interprète ici le personnage de David Levinson, à ses cotés nous retrouvons Will Smith, à l'époque la star de la série à succès Le Prince de Bel-Aire et du film Bad Boys, il incarne le capitaine Steven Hiller, il côtoie pour la première fois des petits hommes verts, mais ce ne sera pas la dernière puisqu'il tournera un an plus tard dans Men In Black.
Le reste du casting n'est pas sans saveur avec la présence de Bill Pullman en président américain,la belle Mary McDonnell (Marylin Whitmore), le drôlissime Judd Hirsch (Julius Levinson), ainsi que Vivica A. Fox (Jasmine Dubrow Hiller) et Randy Quaid (Russell Casse).
Independence Day est un blockbuster qui assume son statut et son cotés patriotique, le scénario est simple, les acteurs livrent une prestation honorable pour le genre, et les effets spéciaux sont réussis pour l'époque, un film que les spectateurs continuent à regarder avec plaisir.
Un bon divertissement
Synopsis :
Des extra-terrestres envahissent la Terre, un analyste et un militaire vont tenter de sauver le monde.
Anecdotes :
Le film a rapporté plus de 817 000 000 $ au box-office mondial.
Independence Day se classe 49ème au classement des plus gros succès au box-office mondial.
Le long métrage a remporté 31 récompenses dont l'Oscar des meilleurs effets visuels.
L’armée américaine avait donné son accord pour que l’équipe de tournage filme dans des bases militaires, mais après avoir découvert qu’il s'agissait de la Zone 51, l’armée refusa.
Le tournage a été tourné en seulement 72 jours.
Affiches
Pour (re) voir cette invasion en haute définition
Marty Gilbert : Un compte à rebours ? Pour quoi, David ?
David Levinson : Comme aux échecs, on place ses pions stratégiquement, ensuite au bon moment, on frappe. Tu vois ? Ils se placent partout en utilisant un seul signal pour se synchroniser. Dans à peu près six heures, le signal disparaîtra, et leur compte à rebours sera terminé.
Marty Gilbert : Et ensuite ?David Levinson : Échec et mat.
Marty Gilbert : Oh mon dieu, oh mon dieu ! Il faut que j'appelle mon frère, il faut que j'appelle ma gouvernante, il faut que j'appelle mon avocat. Ah, laisse tomber l'avocat.
"J’étais censé être en perm ce week-end. Mais non ! Je me retrouve à trainer ton gros cul à travers le désert torride avec tes rasta qui dépassent de mon parachute. Il a fallu que tu te ramènes sur terre pour venir jouer les gros bras. Et puis c’est quoi cette odeur de merde ! Je devrais être à un barbecue, j’suis pas en pétard tout va bien, tout va très bien..."
Steven Hiller
"Oh non, tu vas pas cracher ta merde verte sur moi !"
Steven Hiller