James Dean, icône, que je voyais mal « interprété », est ici incarné par Dane DeHaan, jeune acteur un peu plus âgé mais qui s'en tire plutôt bien. En réalité, il s'agit plutôt ici d'un flash sur le photographe Dennis Stock qui décida de faire des photos d'un jeune acteur débutant. Les photos, il les veut totalement nouvelles et elles feront son succès et le tour du monde avant qu'il n'impose son style avec d'autres stars. Là où le film m'a accrochée est que c'est Robert Pattinson, star d'aujourd'hui, qui joue Dennis Stock et qu'il va à la rencontre d'un mythe, jeune débutant des années 50. Peu connus l'un comme l'autre, ce sont deux personnalités qui s'affrontent. Celle de James Dean fait furieusement écho au roman de Philippe Besson Vivre vite que je conseille, complémentaire à ce film. Ici, c'est l'image qui prime et le cadre, le contexte, l'histoire autour de ces photos archi-connues sont autant de suppléments d'âme sur une figure portée aux nues.
Ce contexte où les photos ont été prises m'ont beaucoup émue. Leur histoire permet de comprendre la prise de vue mais met aussi en lumière la vie du héros de la Fureur de vivre : émotionnellement chargée et peut-être méconnue. Rien que pour ça, ce film vaut le détour ! Le réalisateur avec son choix de casting, d'angles de point de vue et d'ellipses volontaires, m'amène à une réflexion sur l'image : celui qui la renvoie mais aussi celui qui la fait. A l'heure du numérique qui remplace le temps où ne pas gâcher de la pellicule importait, quelle place pour l'image ? De celle qui restera de nous ? Et comment fait-on pour prendre ces photos ? Au-delà de ces réflexions que le film engendre, c'est la relation entre James Dean et Dennis Stock qui prime. Deux personnalités qui se construisent à (re)découvrir. Et je salue une fois de plus la performance des deux jeunes acteurs ! En salles le 9 septembre 2015
Ce contexte où les photos ont été prises m'ont beaucoup émue. Leur histoire permet de comprendre la prise de vue mais met aussi en lumière la vie du héros de la Fureur de vivre : émotionnellement chargée et peut-être méconnue. Rien que pour ça, ce film vaut le détour ! Le réalisateur avec son choix de casting, d'angles de point de vue et d'ellipses volontaires, m'amène à une réflexion sur l'image : celui qui la renvoie mais aussi celui qui la fait. A l'heure du numérique qui remplace le temps où ne pas gâcher de la pellicule importait, quelle place pour l'image ? De celle qui restera de nous ? Et comment fait-on pour prendre ces photos ? Au-delà de ces réflexions que le film engendre, c'est la relation entre James Dean et Dennis Stock qui prime. Deux personnalités qui se construisent à (re)découvrir. Et je salue une fois de plus la performance des deux jeunes acteurs ! En salles le 9 septembre 2015