Festival d’Amiens 2015 : Journal de bord n°3

Par Masemainecinema @WilliamCinephil

Lundi 16 novembre 2015, troisième journée sur le festival. Aujourd’hui, aucun intervenant de prévu, aucune rencontre … mais, je m’apprête à découvrir l’oeuvre de Albert Lewin, avec trois longs-métrages aujourd’hui, ainsi qu’une production en compétition et une autre de John Landis.

11h, je me rends au petit théâtre de la Maison de la Culture pour assister à la projection de « The moon and sixpence » de Albert Lewin, son premier long-métrage. Et là, c’est la petite claque. Il est impressionnant de découvrir la richesse du cinéma de ce cinéaste. Cette adaptation de l’oeuvre homonyme de Somerset Maugham, elle-même inspirée par la vie du peintre Gauguin, est une plongée sans concession dans la tourmente et la vie d’un peintre.

« The moon and sixpence », premier long-métrage de Albert Lewin

14h, après une petite pause déjeuner, je retourne dans le petit théâtre pour découvrir « Para minha amada morta » réalisé par Aly Muritiba, déjà venu au festival en 2012, en compétition, avec « A gente ». Première œuvre de fiction, pour ce réalisateur habitué au documentaire, toute la première partie est très réussie, et bien plus travaillée que ces précédentes réalisations. Malheureusement, le deuxième acte tire en longueur et use, jusqu’à outrance, les ficelles de ce thriller nerveux.

« Para minha amada morta » de Aly Muritiba

16h, à peine sortie de ma séance, je retourne dans le petit théâtre, pour la dernière fois de la journée, où « Saadia » de Albert Lewin y est projeté. Le long-métrage, bien que moins bon que « The moon and sixpence », est tout aussi intéressant. Plus je découvre l’oeuvre de Albert Lewin, plus j’ai envie de m’y plonger …

« Saadia » de Albert Lewin

19h, je fais la queue devant le cinéma Orson Welles, de la Maison de la Culture, pour assister à la séance de « Bel-Ami », dernier film de Albert Lewin pour aujourd’hui. Là encore, la petite claque se fait ressentir. George Sanders interprète à merveille le rôle-titre. Décidément, Albert Lewin est la révélation de cette édition du Festival International du Film d’Amiens.

Pour « Bel-Ami », l’acteur George Sanders retrouve le réalsiateur Albert Lewin

21h30, à peine sorti, à peine re-rentré. En effet, dans le Orson Welles, le dernier film de la journée s’apprête à être diffusé : « Hamburger Film Sandwich » de John Landis. S’il s’agit là, encore, d’une bonne grosse marade, le scénario signé par David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker est bien trop inégal dans ses sketches. On passe, tout de même, un bon moment. Le meilleur souvenir de ce long-métrage reste le « sensorama », sorte de 4D hilarante.