Festival d’Amiens 2015 : Journal de bord n°2

Par Masemainecinema @WilliamCinephil

Dimanche 16 novembre 2015, après une courte pause d’une journée, suite à la triste actualité, le Festival International du Film d’Amiens réouvrait ses portes. L’occasion de retourner dans les salles du festival, afin de découvrir des longs-métrages et de rencontrer les cinéastes.

10h, je me dirige vers le cinéma St-Leu, pour la séance de « Un dia perfecte per volar » réalisé par Marc Recha, long-métrage présenté en compétition. Il est incroyable de constater que malgré une courte durée, l’ennui pointe très vite le bout de son nez. C’est bien simple, cette production n’a rien à raconter et étire ce qui devrait être un court-métrage …

« Un dia perfecte per volar » de Marc Recha

14h30, après une pause déjeuner bien méritée après le film de la matinée, je rejoins le petit théâtre de la Maison de la Culture pour assister à la masterclass de John Landis, dans le cadre de l’hommage que lui rend le festival cette année. Il faut avouer que l’homme est passionnant à écouter, tant il construit chaque réponse comme un one-man-show. Pendant un peu plus de deux heures, il nous parle de ses débuts à la 20th Century Fox, au service courrier, de ses différents longs-métrages, ou encore de son fils, Max Landis, scénariste désormais prisé à Hollywood. Une masterclass avec humour, sympathie et passion. De plus, John Landis pu me dédicacer mon DVD de « The Blues Brothers ».

John Landis lors de sa masterclass

18h, je traverse le centre-ville d’Amiens pour me rendre à la deuxième édition de Pygmalion. Après Carlos Conceição l’année dernière, c’est au tour de Andrei Cretuslescu d’être au cœur de ce programme. Ainsi, la salle du cinéma St-Leu a pu découvrir l’intégrale de son œuvre : trois courts-métrages, « Bad Penny », « Kowalski » et « Ramona ». Il est incroyable de percevoir une identité très forte chez ce jeune cinéaste roumain, en seulement trois courts-métrages. De plus, Andrei Cretuslescu est un cinéaste passionné et passionnant, que j’ai pu interviewer après la séance Pygmalion, avec l’ami Kevin Halgand de CinéCinéphile.

« Kowalski » de Andrei Cretuslescu

22h30, je retourne au St-Leu, après une petite pause en terrasse, n’ayant pas pu aller à la séance de « La peau de Bax » après l’interview de Andrei Cretuslescu. Le dernier long-métrage de la journée est « Innocent Blood », réalisé par John Landis, et présenté dans le cadre de l’hommage qui lui est dédié. Je pénètre dans la salle avec aucune idée de ce qui m’attend. La surprise est totale. « Innocent Blood » est une sorte de film vampiro-érotique, aussi drôle que dramatique, réellement déroutant et violent comme il faut. La bonne petite marade de fin de journée qui fait du bien.

« Innocent Blood » de John Landis