Le Woody Allen nouveau est arrivé ! Ce n’est pas un cru exceptionnel mais de qualité acceptable. Je trouve qu’il doit beaucoup à Joaquim Phoenix qui apporte sa juste démesure au personnage d’Abe Luca, prof de philo dépressif, hors des clous. Mais ce personnage barré ne pouvait trouver meilleur interprète ! Abe pense trouver un sens à sa vie en assassinant un homme tout en enseignant le problème existentiel… Sa petite amie, étudiante et fascinée par lui, va aller à l’encontre de cette idée tout en l’approuvant… théoriquement.Personnage génial, charismatique malgré un embonpoint marqué, il argumente et fait preuve de culture et d’un raisonnement à toute – ou presque - épreuve de telle sorte que la vie semble un jeu pour lui. Attirant pour la jeunesse par son côté libéré et libertaire, provoc et réac, il en arrive à s’enfermer dans une logique où les valeurs sont inversées. Cet homme irrationnel n’est pas s’en rappeler le mari de Match point dans une version intello.Fidèle à une structure narrative établie, Woody Allen parvient à toujours surprendre en glissant un grain de sable dans l’engrenage, avec plus ou moins de bonheur. Ici, rien d’exceptionnel en plus du verbiage des personnages, de leurs pensées intimes et des obsessions intimes de l’auteur mais je dois avouer que Joaquim Phoenix m’a une fois de plus impressionnée.À ses côtés, les femmes ont de beaux rôles, à commencer par Emma Stone, parfaite en étudiante curieuse, passionnée mais néanmoins lucide sans perdre de sa fraîcheur. Et Parker Posey, la collègue qui partage son lit entre son mari et la jeune Jill. D’emblée, la perversion s’installe sans que personne ne soit choqué.Tous ces acteurs recomposentle monde selon Woody Allen. Un monde à l’image du titre du film, irrationnel.
L'Homme irrationnel de Woody Allen
Le Woody Allen nouveau est arrivé ! Ce n’est pas un cru exceptionnel mais de qualité acceptable. Je trouve qu’il doit beaucoup à Joaquim Phoenix qui apporte sa juste démesure au personnage d’Abe Luca, prof de philo dépressif, hors des clous. Mais ce personnage barré ne pouvait trouver meilleur interprète ! Abe pense trouver un sens à sa vie en assassinant un homme tout en enseignant le problème existentiel… Sa petite amie, étudiante et fascinée par lui, va aller à l’encontre de cette idée tout en l’approuvant… théoriquement.Personnage génial, charismatique malgré un embonpoint marqué, il argumente et fait preuve de culture et d’un raisonnement à toute – ou presque - épreuve de telle sorte que la vie semble un jeu pour lui. Attirant pour la jeunesse par son côté libéré et libertaire, provoc et réac, il en arrive à s’enfermer dans une logique où les valeurs sont inversées. Cet homme irrationnel n’est pas s’en rappeler le mari de Match point dans une version intello.Fidèle à une structure narrative établie, Woody Allen parvient à toujours surprendre en glissant un grain de sable dans l’engrenage, avec plus ou moins de bonheur. Ici, rien d’exceptionnel en plus du verbiage des personnages, de leurs pensées intimes et des obsessions intimes de l’auteur mais je dois avouer que Joaquim Phoenix m’a une fois de plus impressionnée.À ses côtés, les femmes ont de beaux rôles, à commencer par Emma Stone, parfaite en étudiante curieuse, passionnée mais néanmoins lucide sans perdre de sa fraîcheur. Et Parker Posey, la collègue qui partage son lit entre son mari et la jeune Jill. D’emblée, la perversion s’installe sans que personne ne soit choqué.Tous ces acteurs recomposentle monde selon Woody Allen. Un monde à l’image du titre du film, irrationnel.