Claude Brasseur a ici le rôle principal, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Il est, avec Noémie Schmidt, l'étudiante du titre, le reflet d'un nouveau phénomène de colocation : personne âgée et jeune. Constance, beau personnage d'une jeune fille volontaire, actuelle et bien ancrée dans son époque est en échec (rate son permis, rate son année universitaire) et n'a pas confiance en elle mais travaille durement et mord tout de même dans la vie. Henri est bougon, peu démonstratif, dit e qu'il pense et n'est pas prêt à la moindre concession vis-à-vis de Constance. Hormis une dame qui rit à gorge déployée dans la salle, cette histoire roule doucement sur des rails plutôt conventionnels sans excès qui font la part belle à des répliques enlevées, bien senties qui fusent autant chez Henri que chez Constance. Ces dialogues ficelés et agréables donnent de la légèreté au personnage de Constance et créent l'attachement avec Henri. La facture de l'ensemble est classique, sans grande originalité et limitée (grand appart bourgeois, façade de l'université…) mais laisse clairement place aux personnages et aux dialogues (comme dans une pièce de théâtre). Restent des acteurs convaincants, des enchainements qui alternent émotions, rires, rêveries et réflexions chacun dans leur rôle même si celui de Frédérique Bel est surprenant et reste un beau numéro de composition. Sorti en salles le 7 octobre 2015
L'Etudiante et Monsieur Henri d'Yvan Calbérac
Claude Brasseur a ici le rôle principal, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Il est, avec Noémie Schmidt, l'étudiante du titre, le reflet d'un nouveau phénomène de colocation : personne âgée et jeune. Constance, beau personnage d'une jeune fille volontaire, actuelle et bien ancrée dans son époque est en échec (rate son permis, rate son année universitaire) et n'a pas confiance en elle mais travaille durement et mord tout de même dans la vie. Henri est bougon, peu démonstratif, dit e qu'il pense et n'est pas prêt à la moindre concession vis-à-vis de Constance. Hormis une dame qui rit à gorge déployée dans la salle, cette histoire roule doucement sur des rails plutôt conventionnels sans excès qui font la part belle à des répliques enlevées, bien senties qui fusent autant chez Henri que chez Constance. Ces dialogues ficelés et agréables donnent de la légèreté au personnage de Constance et créent l'attachement avec Henri. La facture de l'ensemble est classique, sans grande originalité et limitée (grand appart bourgeois, façade de l'université…) mais laisse clairement place aux personnages et aux dialogues (comme dans une pièce de théâtre). Restent des acteurs convaincants, des enchainements qui alternent émotions, rires, rêveries et réflexions chacun dans leur rôle même si celui de Frédérique Bel est surprenant et reste un beau numéro de composition. Sorti en salles le 7 octobre 2015