Midnight Diner (2015) : Critique

Midnight Diner (2015) : Critique

Vous avez faim ? Ça tombe bien, Midnight Diner est le film parfait pour cette occasion.

"Dans une allée tranquille, à l'écart de la frénésie de Tokyo, se trouve un petit restaurant ouvert toute la nuit. Pas de carte ici : de la bière, du saké, un plat unique - le spécial porc au miso. Et pour les demandes particulières, les habitués passent commande au chef."
(Source : Kinotayo)

Réalisateur : Joji MATSUOKA
Scénario : Katsuhiko Manabe, Kensaku Kojima & Joji Matsuoka
Basé sur le manga de Yarô Abe
Casting : Kaoru Kobayashi, Saki Takaoka, Tokio Emoto

Sortie française inconnue

CRITIQUE

A l'occasion de l'entrée de la cuisine japonaise dans le Patrimoine Mondiale de l'UNESCO, le Kinotayo a voulu la célébrer lors de sa dixième édition. Ainsi, le film nous a concocté un savoureux mélange de film : Midnight Diner de Joji Matsuoka, le très connu Tampopo de Juzo Itami et le dernier film de Naomi Kawase (présenté à Cannes) Les Délices de Tokyo.

Midnight Diner (2015) : Critique

Midnight Diner est un petit délice auquel nous ne nous attendions pas. Un film à l'ambiance très calme, qui prend le temps de poser son propos et les relations entre les personnages. Un film simple, mais délicieux.

Si il y a bien quelque chose dont nous avions peur en allant voir le film, c'était de rapidement tomber dans l'ennui. Heureusement, la mise en place du récit permet d'éviter cela. Joji Matsuoka a ainsi décidé de raconter trois histoires bien différentes et pourtant reliées par les personnages de ce restaurant et notamment par le chef.

Midnight Diner (2015) : Critique

Chaque histoire vous touchera plus ou moins. Il faut avouer que dans notre cas, le second acte où le chef décide de prendre une jeune femme sous son aile nous a particulièrement plu tandis que le troisième acte sur un homme épris d'une bénévole nous a touché. Mais voilà, ces trois histoires permettent à chacun d'en avoir pour son argent.

De plus, chaque acte est accompagné d'une relation avec un plat que le chef prépare. Et il faut avouer que Joji Matsuoka sait mettre en valeur la cuisine japonaise entre "naporitan", "grated yam rice" et un riz-curry. Évidemment, impossible de ne pas sortir de la salle en ayant un peu faim.

Midnight Diner (2015) : Critique

Le film s'attache avec ces petites histoires à raconter des situations sociales actuelles. Entre adultère, pauvreté, chômage, Fukushima, le film s'intéresse aux individus, mais aussi à l'ensemble du groupe. Cette petite troupe d'habitués, de personnes qui viennent manger là-bas tous les soirs. Ces personnes qui finalement, forment une petite famille avec le chef. Une petite famille qui a ses moments de joie et d'allégresse et ses moments de tristesse. Mais qui à la fin, finit par en sortir plus forte et plus soudée.

Midnight Diner est une vraie bonne surprise. Difficile de ne pas s'attacher aux protagonistes de ce restaurant et de suivre leurs aventures. Trois scénettes que nous auront beaucoup appréciées et qu'on vous recommande chaudement. Bon appétit !

BANDE-ANNONCE

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