la femme sous toutes ses coutures
Réalisation Shohei Imamura 1963
Dans La Femme insecte, Tomé est une bâtarde d’après-guerre (la première), le pouvoir des propriétaires terriens sur les pauvres est sans doute à son apogée, ils sont donc des gens de peu sous la toute puissance de l’argent, pouvant être mariées -les femmes- ou humiliés -les hommes et les femmes.
Il y a de l’anthropologue chez Imamura. Il va tout au long de ce film disséquer l’état, la condition de la femme.
Tomé va grandir, en dormant avec son père. Tomé va s’émanciper, du moins le croit-elle, et ce ne sera pas sans heurt. Tomé va faire des ménages, se prostituer, devenir roublarde et maquerelle. Tomé va tomber , se relever, tomber… Dans ce Monde toujours plus dur avec les femmes. Les hommes auront beau voir dans chaque femme, d’abord l’objet du désir, elles seront toujours des Mères en puissance; les seules et uniques aptes à donner le sein.
Imamura signe là un de ces premiers longs métrages, beau Noir et Blanc des années 60, avec des partis pris de cinéma amusants; des arrêts sur image marquant un changement ou de micros romans-photo figés sur lesquels glissent les sous-titres.
Le cadre -très important- est au plus serré.
Un film intéressant, dérangeant parfois, qui je l’espère à servi la cause des femmes ainsi que celle du cinéma.
Synopsis Télérama Femme insecte : A travers l’histoire de Tome, qui veut quitter sa campagne pour vivre à Tokyo, évocation de la reconstruction du Japon.