Date de sortie: 18 novembre 2015Réalisation: Francis LawrenceScénario: Danny Strong, d'après le roman de Suzanne CollinsGenre: Science-FictionNationalité: Américain
Alors que Panem est ravagé par une guerre désormais totale, Katniss et le Président Snow vont s’affronter pour la dernière fois. Katniss et ses plus proches amis – Gale, Finnick, et Peeta – sont envoyés en mission pour le District 13 : ils vont risquer leur vie pour tenter d’assassiner le Président Snow, qui s’est juré de détruire Katniss. Les pièges mortels, les ennemis et les choix déchirants qui attendent Katniss seront des épreuves bien pires que tout ce qu’elle a déjà pu affronter dans l’arène…
Pour commencer, un simple mot : Mouais ! En effet, on pouvait attendre beaucoup mieux de la part de cette seconde partie. Le premier point négatif du film est son rythme. Loin d’être un parti pris, le long-métrage souffre d’un rythme très lent, qui enchaîne maladroitement entre scènes d’action et scènes dramatiques peu intéressantes, ce qui nuit gravement à l’expérience de spectateur. Vous risquez de souvent trouver le temps long.
Le second problème concerne les dialogues qui viennent achever le semblant d’émotions des scènes tragiques. Ceux-ci finissent par tourner en rond et je me réfère en particulier au discours de ce cher Peeta Mellark (néanmoins très bien interprété par Josh Hutcherson) qui n’en finit pas d’alerter Katniss sur sa psychose. Cependant, tout cela n’est rien en comparaison du jeu de Jennifer Lawrence, car bien qu’ayant fait ses preuves dans des films comme Happiness Therapy ou les derniers X-Men, celle-ci semble complètement insensible aux événements qui l’entourent et ne présente aucun signe d’une quelconque émotion.
Elizabeth Banks et Jennifer Lawrence
Bien évidemment, il n’y aurait pas de « mouais » sans quelques points positifs qui, malheureusement, se comptent sur les doigts d’une main. Il faut reconnaître que les autres acteurs comme Donald Sutherland (M*A*S*H), Julianne Moore (The Big Lebowski, Hannibal, Still Alice...), ou Philip Seymour Hoffman (Truman Capote, The Master...) ou encore Sam Claflin montrent qu’ils croient aux personnages qu’ils incarnent. On soulignera également une assez bonne séquence dans des égouts et une fin plutôt bien recherchée qui sauve plus ou moins ce qu’il reste à sauver.
En conclusion, un résultat bien trop décevant par rapport aux attentes et qui ne nous permet pas de ressentir l’apogée annoncée. On peut alors se demander si finalement, après un assez bon premier épisode, la quadrilogie marquera ou non les esprits. Je profite de cet article pour rendre un dernier hommage au grand Philip Seymour Hoffman. S’il existe une seule bonne raison qui doit vous pousser à voir Hunger Games, c’est bien lui.
Note: ★★★★★