Initiation au 7ème art pour les plus jeunes
Charlot, le vagabond solitaire, devient père bien malgré lui dans ce premier long métrage de Chaplin. Et ce fût le premier long métrage vu en famille avec mon fils de 7 ans ; le Kid a 6 ans dans le film. Le bon âge pour voir ce très grand classique du 7ème art, même s’il est conseillé d’accompagner les enfants pour décrypter les intentions du réalisateur… car comme l’annonce le panneau d’ouverture, nous passerons du rire aux larmes durant 50’.Dès l’ouverture, on voie une mère abandonnée son nourrisson. Ce dernier est recueilli, bien malgré lui, par un vagabond. Cet entame permet à Chaplin de distiller les premières scènes comiques burlesques du film. Les sketchs burlesques s’enchainent parfaitement ; mais ici, contrairement à ses courts, il y ajoute mélancolie et poésie. La mère du Kid devenue riche et célèbre va tenter de retrouver son petit 6 ans après, mais une vraie relation de complicité s’est tissée entre le vagabond et le petit. Ce film permet d’aborder les questions de parentalités, de pauvreté et d’exclusion avec les enfants. Très biographique car issu d’une famille très pauvre, Chaplin exploite ici sa peur d’enfant d’être enlevé à sa famille par la police et les services sociaux. Policiers, médecin, service sociaux ; les institutions, sont représentés chez Chaplin comme autoritaires et pas placés du côté du bien de l’enfant. Troublant pour un enfant d’aujourd’hui, car les choses ont tellement changé. Le vagabond, quant à lui brigand, entraine son fils dans des larcins très drôles obtenant l’adhésion des grands comme des petits ; car il s’agit de survie. Les valeurs sont donc renversées d’autant plus que l’enlèvement de la garde du petit par les autorités est une scène déchirante.Peut-être pas le plus abouti des Chaplin… Il progressera encore jusque « Les lumières de la ville », mais assurément un film universel à l’image du personnage qu’il a créé.
Sorti en 1921
Ma note: 17/20
Charlot, le vagabond solitaire, devient père bien malgré lui dans ce premier long métrage de Chaplin. Et ce fût le premier long métrage vu en famille avec mon fils de 7 ans ; le Kid a 6 ans dans le film. Le bon âge pour voir ce très grand classique du 7ème art, même s’il est conseillé d’accompagner les enfants pour décrypter les intentions du réalisateur… car comme l’annonce le panneau d’ouverture, nous passerons du rire aux larmes durant 50’.Dès l’ouverture, on voie une mère abandonnée son nourrisson. Ce dernier est recueilli, bien malgré lui, par un vagabond. Cet entame permet à Chaplin de distiller les premières scènes comiques burlesques du film. Les sketchs burlesques s’enchainent parfaitement ; mais ici, contrairement à ses courts, il y ajoute mélancolie et poésie. La mère du Kid devenue riche et célèbre va tenter de retrouver son petit 6 ans après, mais une vraie relation de complicité s’est tissée entre le vagabond et le petit. Ce film permet d’aborder les questions de parentalités, de pauvreté et d’exclusion avec les enfants. Très biographique car issu d’une famille très pauvre, Chaplin exploite ici sa peur d’enfant d’être enlevé à sa famille par la police et les services sociaux. Policiers, médecin, service sociaux ; les institutions, sont représentés chez Chaplin comme autoritaires et pas placés du côté du bien de l’enfant. Troublant pour un enfant d’aujourd’hui, car les choses ont tellement changé. Le vagabond, quant à lui brigand, entraine son fils dans des larcins très drôles obtenant l’adhésion des grands comme des petits ; car il s’agit de survie. Les valeurs sont donc renversées d’autant plus que l’enlèvement de la garde du petit par les autorités est une scène déchirante.Peut-être pas le plus abouti des Chaplin… Il progressera encore jusque « Les lumières de la ville », mais assurément un film universel à l’image du personnage qu’il a créé.
Sorti en 1921
Ma note: 17/20