Retour vers le futur III (1990) de Robert Zemeckis

Par Seleniecinema @SelenieCinema

Voici donc le dernier opus de la saga cultissime des eighties, après "Retour vers le futur" (1985), "Retour vers le futur II" (1989) Robert Zemeckis signe le grand final avec un dernier voyage dans le passé. Cette fois Doc et Marty partent pour le Far West... Tourné en simultané avec le second film le réalisateur retrouve la même équipe dont Elizabeth Shue (remplçante de Claudia Wells depuis le 2) et une nouvelle arrivée avec Clara jouée par Mary Steenburgen, déjà amoureuse de Christopher Lloyd dans le western "En route vers le sud" (1978) de et avec Jack Nicholson. Mary Steenburgen qui avait déjà voyagé dans le temps dans le film "C'était demain" (1979) de Nicholas Meyer avec Malcolm McDowell (qui deviendra son conjoint de 1980 à 1990 pour l'anecdote)...

Note :

Le western est évidemment omniprésent dans ce film bien qu'au final on soit assez déçu. En effet ce troisème épisode est clairement en-deça des deux premiers. Moins de trouvailles, moins d'idées, moins foisonnant, plus simple... On note des références sur "Il était une fois dans l'Ouest" (1969) et "Pour une poignée de dollars" (1966) tous deux de Sergio Leone, mais aussi sur "La Chevauchée fantastique" (1939) de John Ford et Monument Valley mais le jeu s'arrête assez vite. Clint Eastwood reste le seul et vrai clin d'oeil qui retient l'attention. Le plaisir de revoir nos deux acolytes du voyage spatio-temporel est énorme mais le rendez-vous est cette fois un peu moisn jubilatoire. Le trajet retour de la DeLorean est d'ailleurs symptomatique du (léger) malaise. Trop abracadabrantesque, cette fois on chevauche la ligne jaune et l'idylle Clara-Doc n'y est pas pour rien. En effet cette fois une tierce personne fait le twist, le rapport à la famille et au destin McFly n'ets plus en cause. La seule idée reste le Far West et malheureusement cette idée n'est pas traitée au fond de ses possibilités. Un réelle plaisir, mais heureusement que c'est le denrier (confirmé récemment par Zemeckis lui-même !).

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