Hiver 1820. Le baleinier Essex quitte la Nouvelle-Angleterre et met le cap sur le Pacifique. Il est alors attaqué par une baleine gigantesque qui provoque le naufrage de l’embarcation. À bord, le capitaine George Pollard, inexpérimenté, et son second plus aguerri, Owen Chase, tentent de maîtriser la situation. Mais face aux éléments déchaînés et à la faim, les hommes se laissent gagner par la panique et le désespoir…
Ron Howard aux commandes, Chris Hemsworth, Cillan Murphy, Benjamin Walker à babord, Brendan Gleesson et Ben Wishaw à tribord, et comme toile de fond, l’histoire qui inspira Moby-Dick, le roman culte d’Herman Melville. L’affiche est engageante. Ron Howard, en fieffé capitaine, souque ferme et tient haut la barre pour nous livrer, une fois de plus, du grand spectacle.
Le film s’ouvre sur la rencontre de l’écrivain Herman Melville et Thomas Nickerson, qui participa à la terrible expédition de l’Essex alors qu’il n’était qu’un jeune matelot. Le récit se construit sous forme de flash back bien menés, apportant quelque respiration bienvenue à l’histoire, et traduit la réalité d’une époque où l’huile de baleine se monnayait en pièces d’or, où être bien né était gageur de qualité et où la vie de marins ne valait pas tripette.
Un casting hollywoodien, des images grandioses, une narration tout en intensité… voilà de quoi se laisser aisément prendre au jeu de ce film d’aventure épique. Et pourtant, on ressort de la salle de cinéma perplexe, peu dupe de toute cette poudre aux yeux facile et vaine.
Sortie le 9 décembre 2015.