Vous me pardonnerez la référence mais bon My little poney a tout compris à mon avis! Moi non plus, je ne peux pas m’arrêter de lire. Je me souviens qu’une fois on m’a même dit que je lisais trop. Je ne savais pas que c’était possible de lire trop. A mon avis, c’est tout le contraire on ne lit jamais assez.
Dans un tout autre registre, vous vous souvenez que dans le post précédent je vous avais parlé du fait que je n’aime jamais aller à la médiathèque à l’improviste. Sans avoir fait une liste de livres au préalable. Ben surprise, j’en suis capable!
En effet, j’y suis allée alors que ce n’était même pas prévu; aucune idée en tête. Chose encore plus surnaturelle, moi qui déteste passer au rayon X les rayonnages je m’y suis mise. Force est de contester que j’ai fait de belles surprises: Seul sur Mars et Les Heures. Des moins bonnes également mais force est de constater que l’expérience dans son ensemble a été riche en découvertes.
Bon, c’est pas que mais allons voir ça de plus près.
Livres
*Seul sur Mars d’Andy Weir.
Résumé: Mark Watney est l’un des premiers humains à poser le pied sur Mars. Il pourrait bien être le premier à y mourir. Lorsqu’une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources, irrémédiablement coupé de toute communication avec la Terre. Pourtant Mark n’est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et terriblement têtu, il affronte un par un des problèmes en apparence insurmontables. Isolé et aux abois, parviendra-t-il à défier le sort? Le compte à rebours a déjà commencé...
J’avais vu les extraits du film sans savoir qu’un livre existait. Et puis, je le vois posé sur le rayonnage de présentation. Sans hésiter, je le chope surprise que quelqu’un ne l’a pas fait avant moi. Et que dire: aucun regret.
Ce roman m’a tenu en haleine; et en plus, pour une fois les critiques unanimes sont vraies de vrai. Tous les ingrédients sont là pour nous faire passer un bon moment: science fiction, thriller, personnage principal charismatique, humour, le choix audacieux d’entrecouper le récit par un narrateur différent, voyage sur Mars. Pour moi, Mark Watney est le MacGyver de l’espace.
Je ne voulais pas que ça s’arrête tellement c’était bon. Du coup, j’ai envie de voir le film maintenant! Matt Damon a l’air grandiose.
*Les heures de Michael Cunningham.
Résumé:Il s’agit d’un jeu de miroir entre trois personnages et trois époques : le fil directeur est ‘Mrs Dalloway’, le roman phare de Virginia Woolf, et ses vingt-quatre heures dans la vie d’une femme. On suit donc les trajectoires de ces trois femmes en parallèle sous une plume toute woolfienne : sont contées les désillusions, espérances, petits plaisirs et vrais malheurs des protagonistes, comme si chacune d’entre elle était l’autre, plongée dans un temps différent. Leurs destins convergeront d’ailleurs dans une apothéose littéraire où l’on retrouve les trois figures de la création : l’écrivain, le lecteur et le personnage.
J’avais adoré le film; souvenez-vous il avait permis à Nicole Kidman de remporter l’oscar de la meilleure actrice ( ce qui était entièrement mérité). A l’époque et encore récemment, je n’avais aucune idée qu’à l’origine c’était un roman. Et, que dire? Puissant; là encore, pas étonnant qu’il est remporté le prix Pulitzer.
Trois femmes, trois destins, toutes liées d’une façon ou d’une autre par les méandres de la vie. Par ses joies et ses peines. Par ses illusions et désillusions; rythmées par la mort, la dépression et les regrets.
Grand roman donc même si parfois l’auteur se perd dans cette volonté de tout décrire, de tout voir et de tout dire.
Le prochain sur ma liste: La maison au bout du monde.
*Une saison de nuits de Joan Didion.
Résumé:Une saison de nuits, c’est l’anatomie d’un couple, celui que forment Lily Knight et Everett McClellan, héritiers d’une longue lignée de pionniers californiens qui, par un été torride à l’aube des tumultueuses années 1960, voient s’écrouler leur empire sous le poids accumulés des faux-semblants, des non-dits et des trahisons. Le récit démarre et se clôt par un coup de feu, dont la détonation propulse le lecteur vingt ans en arrière, aux origines de ce lent effondrement.
Là j’avoue mon crime: Joan Didion, je la connais et je l’admire. Je l’ai découverte l’année dernière et ses livres résonnent encore en moi depuis.
Une saison de nuits est son premier roman et il me tarde de le découvrir.
*Tout pour être heureuse de Maria Beaumont.
Résumé:Un beau mari, deux charmants enfants, une maison de rêve, dans un quartier chic de Londres : Fran a tout pour être heureuse.
Sauf que depuis quelque temps, ça ne va pas très fort. Elle a du mal à se lever, ne sait plus comment s’habiller, oublie les entraînements de foot de son fils et les paniers repas de sa fille, éprouve les pires difficultés à faire bonne figure devant les impitoyables mamans à la sortie de l’école, et elle sent bien que les excuses de son mari pour rentrer tard du bureau ne sont pas purement professionnelles.Alors pour oublier qu’elle est devenue une desperate housewife, Fran prend un ou deux verres de chardonnay. De temps en temps. Un peu trop souvent… Il faut parfois toucher le fond pour mieux remonter à la surface.
Avant de commencer le livre de Joan Didion, je voulais quelque chose de léger après le terrible The Hours. Aussi, le style chick litt et ses couvertures colorées et girly me paraissait parfaitement indiqué sauf que je n’ai pas accroché.
Déjà, j’ai trouvé que le ton se voulait moins léger que d’habitude. Fran a rien à voir avec la desperate housewive de Wisteria Lane; elle supporte mal son âge et ce que cela implique dans le regard qu’elle porte sur elle-même; et celui des autres.
Ça aurait pu être intéressant effectivement mais je n’ai vraiment pas accroché.
*Les tribulations d’une jeune divorcée de Agnès Abécassis.
Résumé:Empotée, complexée, un seul homme au compteur et incapable de tuer un cafard sans vomir son petit déjeuner : depuis son divorce, le quotidien de Déborah n’est pas facile-facile.
Car en retrouvant sa liberté, cette femme au foyer soumise et assistée a découvert une vie de chef de famille, de femme active et d’objet sexuel qu’elle avait ignorée jusqu’ici.
Dès lors les péripéties vont s’enchaîner Déborah devra apprendre à se déshabiller devant un autre homme que son mari, résister à un patron harceleur, tout en s’occupant de ses deux enfants sans faillir. Mais comment reconstruire une vie de famille quand les hommes que l’on rencontre sont plus pitoyables les uns que les autres?
Je ne l’ai pas encore essayé alors j’espère qu’il me fera rire et qu’il me changera les idées.
Films
*A l’origine de Xavier Giannoli.
François Cluzet est un de ces rares acteurs français que j’apprécie. J’aime ce qu’il donne à l’écran; j’aime les films auxquels il participe.
Celui-là semble offrir à l’acteur une performance montrant toute l’étendue de son talent. Je vous en dirai plus quand je l’aurai vu.
*Et si on vivait ensemble? de Stéphane Robelin.
Quand je serai âgée, j’aimerai être aussi belle et classe que Jane Fonda. J’aimerai avoir son talent, ce charisme qui émanent d’elle.
Ce film offre un portrait émouvant (quoique inégal) sur la troisième jeunesse. Sur combien elle est mal accompagnée, évitée et appréhendée aussi bien par la personne concernée que par son entourage.
A travers le personnage de Daniel Brulh ( que j’étais contente de retrouver), c’est l’aspect sociologique de la vieillesse aussi qui est montrée: santé, dépendance, sexualité…..tout y passe. Et, ça a peut-être quelque chose de terrifiant car c’est ce qui nous attend tous.
La dernière scène m’a particulièrement émue; elle est à la fois porteuse d’espoir, d’amitié mais terrible aussi encore une fois.
*Un monde parfait de Clint Eastwood.
J’en ai beaucoup entendu parler; peut-être un des meilleurs de Clint Eastwood. Je ne peux pas le dire pour l’instant vu que je l’ai toujours pas vu.
Mais, vu le casting et l’histoire, je pense que ce n’est pas loin de la vérité. D’ailleurs, le film fait partie des 100 films à voir dans sa vie du moins dans l’édition que j’ai enfin me semble-t-il.
*Jane de Julian Jarrold.
Le film se révèle assez décevant déjà en raison d’une VF horrible. Pourtant, j’aime beaucoup James McAvoy et Anne Hathaway. Mais, j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose à l’ensemble; quelque chose que j’ai pu trouver chez Orgueils et préjugés ou encore Raisons et sentiments par exemple.
Ceci dit, au début du film, la vie de Jane Austen m’a fait penser à celle de son personnage: Elizabeth Benneth. Les ressemblances sont frappantes que ce soit au niveau de sa famille qu’au niveau de ses prétendants. Néanmoins, la brillante auteure n’a pas eu autant de chances que ses héroïnes malheureusement.
Son destin m’a fait penser à celle des sœurs Brontë d’ailleurs quoiqu’elle ait été plus chanceuse si on peut dire ça comme ça.