STAR WARS : EPISODE VI – LE RETOUR DU JEDI (Critique)

STAR WARS : EPISODE VI – LE RETOUR DU JEDI (Critique)STAR WARS : EPISODE VI – LE RETOUR DU JEDI (Critique)SYNOPSIS: L'Empire galactique est plus puissant que jamais : la construction de la nouvelle arme, l'Etoile de la Mort, menace l'univers tout entier... Arrêté après la trahison de Lando Calrissian, Han Solo est remis à l'ignoble contrebandier Jabba Le Hutt par le chasseur de primes Boba Fett. Après l'échec d'une première tentative d'évasion menée par la princesse Leia, également arrêtée par Jabba, Luke Skywalker et Lando parviennent à libérer leurs amis.
STAR WARS : EPISODE VI – LE RETOUR DU JEDI (Critique)Han, Leia, Chewbacca, C-3PO et Luke, devenu un Jedi, s'envolent dès lors pour une mission d'extrême importance sur la lune forestière d'Endor, afin de détruire le générateur du bouclier de l'Etoile de la Mort et permettre une attaque des pilotes de l'Alliance rebelle. Conscient d'être un danger pour ses compagnons, Luke préfère se rendre aux mains de Dark Vador, son père et ancien Jedi passé du côté obscur de la Force. STAR WARS : EPISODE VI – LE RETOUR DU JEDI (Critique)

Après deux succès planétaires, Star Wars compte désormais des millions de fans dans le monde, qui attendent avidement le dernier épisode de la trilogie annoncée. George Lucas est désormais intouchable, lui qui a réuni dans son Skywalker Ranch Industrial Light & Magic (effets spéciaux), THX et Skywalker Sound (son), et Lucas Arts (jeux vidéos). A l'abri du besoin, il souhaite conclure sa trilogie en beauté, et s'offre pour cela un confortable budget de 33 millions de dollars. Toujours réticent à repasser derrière la caméra, il souhaite embaucher son ami Steven Spielberg (avec lequel il a lancé la saga Indiana Jones). Mais, comme toujours, le sort s'acharne : Lucas ayant refusé à la toute puissante Guilde des Réalisateurs de placer son générique en début de film, il se voit condamner à payer une énorme amende, et interdit d'employer l'un des membres de ladite guilde lorsqu'il décide d'en claquer la porte. So long pour Spielberg, Lucas embauchera Richard Marquand , un jeune mais déjà expérimenté metteur en scène, qui sera bien plus malléable qu'un Irvin Kirshner qui n'hésitait pas à discuter la moindre ligne du scénario. Autre problème : des hordes de fans en furie arpentent le territoire Américain à la recherche de lieux de prise de vue de cet épisode VI. Pas de problème pour Lucas, qui aime de toute façon le secret : afin de piéger son monde, il pare le film d'un faux nom, Blue Harvest, Horror Beyond Your Imagination (Moisson bleue, l'horreur au-delà de votre imagination).

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ILM repousse encore les limites techniques de l'époque, avec une incroyable scène de poursuite en speeder dans une forêt d'Endor, ou une bataille spatiale finale avec plusieurs dizaines de vaisseaux se tirant dessus simultanément. La tension dramaturgique du film atteint également son paroxysme, avec le retour d'un Han Solo qui a failli ne pas revenir ( Harrison Ford voulait qu'il décède), le retour de Yoda (exigé par Richard Marquand), et l'affrontement final entre Luke Skywalker, son père, et l'Empereur, sur fond de bataille galactique qui décidera du sort de l'humanité. Si à ce niveau là le film tient largement ses promesses, on voit aussi poindre l'opportunisme financier de George Lucas. En effet, il a obligé tout le monde à intégrer dans son scénario les petits Ewoks, nounours tout mignons tout pleins qui, s'ils sont effectivement attachants, n'en sentent pas moins l'énorme coup marketing, George Lucas prévoyant de décliner 2 films et une série de l'aventure de ces petites créatures poilues (à l'origine, les Ewoks étaient des lézards...).

De façon générale, l'aventure Star Wars aura fait de Lucas l'un des hommes les plus puissants du cinéma Américain, et ses sociétés, toutes créées autour de la saga Star Wars, deviendront des prestataires prestigieux d'Hollywood et du système des studios, celui-là même dont le réalisateur cherchait à s'affranchir. Au moins maintenant a-t-il les mains libres de faire ce qu'il veut...

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Le Retour du Jedi continue sur la lancée de L'Empire contre-attaque : sombre, le film est aussi beaucoup plus philosophique, avec les notions de bien et de mal qui s'affrontent à travers le combat entre Luke et Anakin. Le final, aussi réussi que surprenant, restera dans les anales comme l'un des retournements de situation les plus inattendus du cinéma, qui aidera à forger la légende d'une saga qui en compte déjà une infinité. Pendant 16 ans, Star Wars ne vivra plus que par la communauté des fans, qui se réunira en conventions ou écrire des suites aux aventures des Jedi. Jusqu'à ce que George Lucas, poussé par la nostalgie (ou l'avidité ?), ne décide de remettre en chantier une nouvelle trilogie...

Titre Original: STAR WARS : EPISODE VI - RETURN OF THE JEDI

Réalisé par: Richard Marquand

Sortie le: 19 Octobre 1983

Distribué par: -

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