Pendant ce temps, l'armée de droïdes de l'insatiable Fédération du Commerce a envahi Naboo, une planète pacifique, dans le cadre d'un plan secret des Sith visant à accroître leur pouvoir. Pour défendre la reine de Naboo, Amidala, les chevaliers Jedi vont devoir affronter le redoutable Seigneur Sith, Dark Maul.
Depuis 1977 et la sortie d'de faire rêver son public. Dans un souci de perfectionnisme qui finira par agacer ses plus fervents supporters, Un Nouvel Espoir, le grand public s'est de plus en plus approprié la mythologie Star Wars : fan fictions, romans, court métrages et conventions font vivre l'univers créé par Lucas décide de donner un coup de jeune à sa Guerre des Étoiles, en retravaillant complètement ses copies d'origines, améliorant la qualité des images, retravaillant le son, et en y rajoutant, tant qu'il le peut, des effets visuels. Lucas, bien plus que les tentatives de celui-ci pour exploiter la franchise (produits dérivés mis à part, évidemment). Par exemple, les deux films et la série animée sur les Ewoks connaitront-ils un relatif échec, tandis que le dessin animé Droïdes, qui suit les aventures de C3P0 et R2D2 tombe (légitimement) dans l'oubli. 1993. Cela fait à peine 10 ans que la trilogie d'origine de la saga Star Wars s'est close ( Le Retour du Jedi est sorti sur les écrans Américains le 25 ), et George Lucas a encore envie de se faire plein d'argent et
C'est également à ce moment là que germe dans son esprit affuté le projet de reprendre en main l'univers qu'il a créé 16 ans plus tôt, en mettant en chantier une nouvelle trilogie, dont il avait déjà ébauché les grandes lignes lors de la sortie d'Autant parler du projet le plus excitant de la décennie pour le tout Hollywood, qui se précipite aux castings organisés pour le film. Mais Un Nouvel Espoir. L'idée ? Revenir sur l'origine de Dark Vador, ou comment le jeune Anakin Skywalker s'est transformé en Seigneur Sith , en démarrant son Episode 1 32 ans avant la rencontre entre Luke Skywalker et Obi-Wan Kenobi sur Tatooine. Lucas a toujours sa façon bien à lui de choisir ses acteurs : Anthony Daniels, Kenny Baker, Frank Oz et Ian Mc Diarmind reviennent dans les rôles de C3P0, R2D2, Yoda et le chancelier Palpatine, tandis que Lucas demande à Liam Neeson, qui l'a impressionné dans La Liste de Schindler de son ami Steven Spielberg, d'endosser la tenue du maitre Jedi Qui Gon Jin. Ewan Mc Gregor, dont l'oncle jouait déjà dans la première trilogie, sera le jeune Obi-Wan Kenobi, tandis que Natalie Portman incarnera la jeune reine de Naboo, Padmé Amidala. Samuel L. Jackson sera choisi pour le rôle du Maître Jedi Mace Windu après en avoir tout simplement exprimé le souhait à la télévision. Quant au rôle le plus sensible, celui d'un Anakin Skywalker enfant, le réalisateur trouvera la perle rare en la personne de Jake Lloyd, après avoir rencontré environ 3 000 enfants. Pour un évènement comme celui-ci, les grands moyens sont déployés : un studio entier est construit près de Londres, dans une ancienne usine Rolls-Royce, tandis que les 50 millions de budget de base atteindront finalement la rondelette somme de 115 millions de dollars. Des centaines de costumes sont créés, des décors originaux construits ou préparés par ordinateur, pour un film qui explose le record de plans digitaux de l'époque (1 900 sur 2 200).
Lucas, qui ne veut cette fois-ci laisser personne d'autre que lui toucher à son bébé, reprend la caméra le 26 . Et, comme plus de 20 ans plus tôt, le tournage rencontre les pires difficultés en Tunisie, pour les plans sur la planète Tatooine : températures qui dépassent les 50 degrés, tempête qui emporte une partie des costumes.. Heureusement les moyens (et les nerfs !) de Lucas sont plus solides, et il peut compter sur ses énormes moyens pour mener à terme les 3 mois de tournages, et s'adonner à son activité favorite : le montage. ILM réalise encore une fois des prouesses, en donnant vie à des planètes (Naboo, Coruscant), à des batailles spatiales et une course de podracers assez bluffante. Pourtant, le public, chauffé à blanc par le projet, se prend une énorme claque en découvrant le personnage de Jar Jar Binks, sorte de clown imbécile inutile qui plombe un épisode 1 pourtant bien moins pire que ce que l'on a pu en dire à l'époque.
Au-delà des facéties des Gungans, pour le coup vraiment ridicules (outre Jar Jar, le roi des Gungans, Boss Nass en tient lui aussi une sacrée couche), et certains décors qui sonnent un peu faux (en particulier sur Naboo), La Menace Fantôme est un film fluide, fidèle à la structure des films de la première trilogie (plusieurs intrigues se développent en parallèle, et qui est porté par l'interprétation magistrale du duo Liam Neeson/Ewan McGregor. Les effets spéciaux, s'ils ont un peu vieilli, sont ce qui se faisait de mieux à l'époque. Et surtout, la musique de John Williams, l'ensemble des petits détails qui plaisent aux fans (les écrans de transition permettant de passer d'une séquence à une autre, les répliques cultes, et le retour de personnages entrés dans la légende (les Droïdes, Yoda) et l'arrivée, réussie, de nouveaux ( Dark Maul reste le Sith le plus impressionnant à ce jour) font que La Menace Fantôme ne peut que toucher le fan de Star Wars qui réside au cœur de chacun d'entre nous. Le box office le montrera, en alignant une fois encore les records, le film réalisant plus de 1 milliard de dollars de recette dans le monde.
Titre Original: STAR WARS : EPISODE VI - THE PHANTOM MENACE
Réalisé par: George Lucas
Sortie le: 13 Octobre 1999
TRÈS BIEN
Catégories : Critiques Cinéma
Tagué: Anakin Skywalker, Anthony Daniels, Ewan Mc Gregor, Frank Oz, george Lucas, Ian Mc Diarmind, Jake Lloyd, John Williams, Kenny Baker, la menace fantôme, la menace fantôme critique, Liam Neeson, NATALIE PORTMAN, Samuel L.Jackson, Star Wars