D'une austérité moniacale
Palme d’Or hyper contesté de 1987, Maurice Pialat met en image ici un roman de Bernanos. Un jeune abbé en proie au doute se trouve mis à rude épreuve lorsque le Malin sous le trait d’un maquignon vient à sa rencontre. Satan va mettre sur sa route la jeune Mouchette (Sandrine Bonnaire) de 16 ans meurtrière de son amant... que tous pensent s’être suicidé. De suicide il ne s’agit pas et seul l’abbé le sait (Depardieu). Toujours dans le désir de la sauver d’elle-même, l’abbé va devoir se confronter à une lutte interne entre le Bien et le Mal, la Foi et le Doute. Pialat, l’athée, place la spiritualité au cœur de son film. Le sujet est intéressant mais que le film est austère et âpre. La réalisation privilégiant les cadres stables, les gros plans sur les visages, le champ/contre champ est d’une facture classique absolue. Les dialogues aussi ânonnés comme de la liturgie sont totalement monotone. Heureusement que Mouchette apporte un peu de vie et de rythme à tout cela. Pialat aussi dans cette torpeur post drame prévisible donne quelques coups d’accélérateurs bienvenus à son récit par des ellipses narratives.Film hermétique à ne pas être entre toutes les paires d’yeux.
Sorti en 1987
Ma note: 9/20
Palme d’Or hyper contesté de 1987, Maurice Pialat met en image ici un roman de Bernanos. Un jeune abbé en proie au doute se trouve mis à rude épreuve lorsque le Malin sous le trait d’un maquignon vient à sa rencontre. Satan va mettre sur sa route la jeune Mouchette (Sandrine Bonnaire) de 16 ans meurtrière de son amant... que tous pensent s’être suicidé. De suicide il ne s’agit pas et seul l’abbé le sait (Depardieu). Toujours dans le désir de la sauver d’elle-même, l’abbé va devoir se confronter à une lutte interne entre le Bien et le Mal, la Foi et le Doute. Pialat, l’athée, place la spiritualité au cœur de son film. Le sujet est intéressant mais que le film est austère et âpre. La réalisation privilégiant les cadres stables, les gros plans sur les visages, le champ/contre champ est d’une facture classique absolue. Les dialogues aussi ânonnés comme de la liturgie sont totalement monotone. Heureusement que Mouchette apporte un peu de vie et de rythme à tout cela. Pialat aussi dans cette torpeur post drame prévisible donne quelques coups d’accélérateurs bienvenus à son récit par des ellipses narratives.Film hermétique à ne pas être entre toutes les paires d’yeux.
Sorti en 1987
Ma note: 9/20