Lundi 1 février, soirée Cinéma Russe au cinéma Bellecombe avec « Coeur de chien »

Par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

L’association Projet Russe organise sa prochaine soirée du cinéma russe, lundi 1er février à 19h30 au cinéma Bellecombe (61, rue Inkermann, 69006 Lyon). Au programme, « Coeur de chien » de Vladimir Bortko en version originale sous-titrée français

Au programme :  présentation du film, friandises typiques russes à déguster disponibles à la vente,  projection du film,  rencontre au café après le film (bar « Au Rendez vous des Amis » – 249 Cours Lafayette, 69006 Lyon). Une soirée dans une ambiance 100% cinéma russe !

Tarif  associatif 5€, adhésion annuelle obligatoire 2€

Toutes les informations pratiques sur le site Projet Russe : http://projetrusse.org  ou sur celui du  cinéma Bellecombe : www.cinebellecombe.tk

Coeur de chien de Vladimir Bortko
Avec Evgeni Evstigneev, Vladimir Tolokonnikov, Boris Plotnikov
URSS,  2h10, 1988 

Synopsis

Filip Filippovitch Preobrajenski est un chirurgien de renommée mondiale exerçant à Moscou. Un jour d’hiver, il va greffer chirurgicalement l’hypophyse et les testicules d’un homme peu recommandable sur un chien abandonné dans le but d’étudier l’influence de ces organes sur le rajeunissement de l’organisme. De curieux effets secondaires apparaissent: le chien Charik se transforme en homme, Charikov, et commence à tenir des propos nauséabonds…

Un film culte adapté du roman éponyme de Mikhaïl Boulgakov (auteur du Maître et Marguerite) qui dépeint avec ironie la vie quotidienne du Moscou des années 20.

Fragment du film ‘Cœur de chien’ de Vladimir Bortko avec des sous-titres en français.

A propos du film

Coeur de Chien conçu pour la télévision est une adaptation d’une nouvelle de Mikhail Boulgako écrite en 1925 et publié seulement en 1987. Bien que réalisé pour la télévision, le film a remporté un beau succès dans les salles de cinéma.  Bortko dresse un tableau drôlatique du Moscou des années vingt à travers le regard d’un professeur bourgeois et d’un chien prolétaire à qui le savant a greffé le cerveau d’un paria.

« Le réalisateur Vladimir Bortko a fait une adaptation exemplaire du roman de Boulgakov… Il a évité de faire de changements majeurs, en plus, presque tous les dialogues dans le film ont été pris directement du livre. Les acteurs ont tous donné le meilleur d’eux mêmes : … [les personnages] semblent sortir des pages du roman. (…) Le film a été tourné en sépia ce qui évoque l’époque postrévolutionnaire. Les plans pseudo-historiques de Leningrad savamment intégrés dans le film complètent l’illusion d’authenticité et créent l’effet d’immersion dans l’époque. » kinomind.net

 Vladimir BORTKO

Vladimir BORTKO est né à Moscou, le 7 mai 1946. Ensuite, il s’installe à Kiev pour effectuer des études de géologie. Il travaille comme technicien au studio Dovjensko et entre à l’institut du théâtre et des arts Karpenko-Kary de Kiev. Assistant-réalisateur, il signe Commission de Recherche. Il rejoint les studios Lenfilm et se fait connaître avec Une Blonde au coin de la rue où un savant contraint de travailler comme manutentionnaire séduit et abandonne une jeune vendeuse de légumes.

La majorité des films de Bortko sont des adaptations de classiques de la littérature comme Sans Famille d’Hector Malot, L’Idiot de Dostoïevski ou Le Maître et Marguerite de Boulgakov pour la télévision et récemment Taras Boulba de Gogol pour le cinéma.

Ses films sont des portraits de la société, comme Qui a menti une fois avec Irina Rozanova ou Bonne chance messieurs, rencontre entre deux vétérans de la guerre en Afghanistan et une jeune fille qui rêve d’être actrice.  Bortko fait partie de cette génération de bons techniciens qui ont traversé la fin du régime soviétique, la perestroika et ce qui en a suivi.