Inspiré d’une histoire vraie, Joy décrit le fascinant et émouvant parcours d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de sa famille aussi excentrique que dysfonctionnelle, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.
Le trio Lawrence/DeNiro/Cooper à nouveau réuni par David O.Russell – qui a signé Happiness Therapy, jolie surprise moult fois récompensée – autour d’une « success story » dont les américains ont le secret… Autant d’éléments de bon augure pour le spectateur!
Un casting impeccable, une mise en scène comme toujours soignée, sublimée par une bande son orchestrée avec élégance, décors et costumes pensés avec minutie, scénario pointu, mêlant flash backs et ellipses… Sur le papier, tout semble parfait. Peut-être un peu trop ?
Il semble que le cinéaste ait appliqué la même recette que dans ses précédents films, en perdant toutefois sa part d’originalité et en oubliant l’importance de se renouveler. La partition est impeccable techniquement parlant mais manque de saveur, la mélodie ronronne mais finit par nous endormir, bref le résultat est bien trop lisse pour nous convaincre vraiment.
Sortie le 30 décembre 2015.