Joy (2015) de David O.Russell

Par Seleniecinema @SelenieCinema

Retour au biopic pour le réalisateur après "Fighter" (2010), cette fois il s'agit d'un biopic adapté très librement de la vie de Joy Mangano (inventrice ménagère) auquel le réalisateur a rajouté des paramètres de Lillian Vernon (créatrice du La Redoute américain). Pour le rôle de Joy on retrouve la star Jennifer Lawrence qui retrouve pour l'occasion et pour une nouvelle fois l'acteur Bradley Cooper avec qui elle a déjà joué dans les deux précédents films du réalisateur :

"Happiness Therapy" (2012), "Serena" (2014) de Suzanne Bier. Le cinéaste en profite pour rappeler également Robert De Niro qui joue là son second rôle de père, après avoir été celui de Cooper dans "Happiness... il est celui de Miss Lawrence ici. "American Bluff" (2013) ainsi que dans

Un trio qui connait déjà bien le réalisateur donc, accompagné cette fois des acteurs Edgar Ramirez, Virginia Madsen et le star Isabella Rosselini. "Joy" retrace donc le destin d'une jeune fille ordinaire de 10 ans jusqu'à son succès 20 ans plus tard. Vis à vis de l'histoire vraie il y a un écart d'une dizaine d'années entre les faits et l'âge réel de Joy Mangano et quelques détails sont modifiés pour rendre le destin encore plus incroyable (comme le fait que la réelle Joy a bien eu son diplôme universitaire). Car ici Joy est avant tou le symbole féministe de l'American Way of Life et le rôle écrit spécialement pour la nouvelle grande star féminine de Hollywood. Plus futile on semble mélanger les termes balai-brosse et serpillère. On s'étonne un peu du peu de présence à l'écran de Bradley Cooper, vis à vis de leurs derniers films ensemble il semble clair que Jennifer Lawrence vole la politesse à son homologue et néanmoins ami Bradley Cooper. Le film repose donc essentiellement sur le personnage de Joy et de la performance de son interprète. Là-dessus rien à redire, Joy est un personnage évidemment intéressant et empathique tandis que Jennifer Lawrence y est merveilleuse. Joy , une femme qui doit se battre contre sa famille et contre le système. La fin est un peu maladroite, on y sourit pour le style "parrain" capitaliste au féminin et en même temps on sent une certaine amertume. Un film en hommage aux femmes courageuses qui ont gravit les échelons dans un monde d'hommes. Pas parfait mais loin d'être déplaisant, grâce aussi à la mise en scène toujours aussi attrayante de Davod O. Russell.

Note :

Critiques De Films

" Article précédentArticle suivant "