Une série américaine signé Tim Kring
Actuellement 78 épisodes sont répartis sur 4 saisons, au format de 42 minutes par épisode.
Heroes à reçus 8 prix et 24 nominations.
Le 22 février 2014, NBC annonce finalement le retour de la série à travers treize nouveaux épisodes prévus pour 2015. Présentée comme une mini-série, elle porte le nom de Heroes Reborn.
Partout dans le monde, un certain nombre d'individus en apparence ordinaires se révèlent dotés de capacités hors du commun : la régénération cellulaire, la téléportation, la télépathie... Ils ne savent pas ce qui leur arrive, ni les répercussions que tout cela pourrait avoir. Ils ignorent encore qu'ils font partie d'une évolution qui va changer le monde à jamais !
[Bande Annonce] Heroes : Saison 1
Heroes, une série annulée en 2010 par NBC.
Alors, vaut-elle vraiment le coup ?
est une série tout public, sorte de version réaliste des X-men (bandes dessinées de Marvel, créées entre autre par Stan Lee qui tient un grand rôle dans Heroes). Ici comme là-bas, les " heroes " sont des gens normaux, des étudiantes, des pères de famille, des adolescents, des scientifiques, des politiciens, des tueurs à gage... Leur point commun : ils ne savent pas comment faire face à leurs pouvoirs qui se manifestent souvent au moment le moins opportun. Petite plongée dans un univers où voler, régénérer ses cellules ou maîtriser la glace et le feu habite le quotidien...Le premier épisode s'ouvre sur Peter Petrelli, pièce centrale de ces quatre saisons (environ 23 épisodes de 40 minutes par saison). Déjà le ton est donné : on ne se fendra pas la poire devant Heroes. On ne sera pas dépaysé par des décors de fou, et on ne sera pas non plus enfermé dans un huis-clos à la Big Bang Theory ( Chuck Lorre et Bill Prady, 2007-2014).
Peter Petrelli, c'est ce petit être naïf et courageux, le cliché de l'homme qui fait passer le monde avant lui, quitte à s'oublier. Plus tard, on découvre Claire Bennett, la cheerleader (comprendre pom-pom girl) bien roulée, jamais contente et qui, il faut l'avouer malgré tout, reste le personnage le plus crédible et le plus motivant à surmonter les quelques longueurs.
Heroes, comme toute série ou presque, s'essouffle après la deuxième saison. Rien de désagréable, je vous rassure, mais le même schéma narratif suivi un peu trop souvent finit par lasser. On pourrait résumer la série en une ou deux phrases : il s'agit de gens normaux qui se découvrent des pouvoirs. Un clan tente de dissimuler ces mutations génétiques aux " Moldus " (Merci J. K. Rowling), quand d'autres pensent que la meilleure solution pour vivre heureux est de ne pas se cacher.
Puis ils se chassent, s'entretuent, se capturent, se sauvent, se trahissent etc... Cependant, on se délecte de bout en bout de retournements de situation fort bienvenus (on croyait que machine allait devenir méchante, ça semblait tellement évident ! Et puis non, finalement ça se passe autrement !) et d'effets spéciaux à couper le souffle.
Tim Kring y est probablement allé à grands renforts de fonds verts et autres incrustations, mais le rendu final est tellement convaincant que l'on croirait presque à un reportage sur le Nouveau Monde, et non à des trompe-l'œil créés de toute pièce. Bref, un excellent point de ce côté-là.
Mais je le concède : Heroes n'est pas la série du siècle. Elle se regarde en famille, divertit, fait rêver, mais parfois on a bien envie de mettre une grosse claque à cette cruche de Claire Bennett et lui dire : " moi aussi, j'ai des problèmes, arrête de chialer ! ". Mais grâce à elle justement, on développe une sorte d'attachement et une furieuse envie de découvrir la suite, savoir ce qu'est devenu le grand méchant loup, savoir si son pied tranché repoussera une fois de plus, où a atterri le téléporteur, etc...
Mais OK, je vous le concède aussi : Heroes est une bonne série. Là où elle marque d'autres points outre les effets spéciaux, c'est qu'une fois que l'ona surmonté la deuxième saison (et ses épouvantables épisodes au Japon, où l'exaspérant Hiro Nakamura se prend pour Marty MacFly, en moins cocasse), que le reste glisse tout seul.
On se prend d'affection pour les survivants ainsi que les nouveaux arrivants, avec leurs pouvoirs et tous les événements qui viennent mettre un coup de pied dans la fourmilière.
On s'emmêle parfois les pinceaux pour se rappeler ce qu'est devenu X pendant qu'Y resurgit alors qu'on s'en foutait. Certains disparaissent peut-être un peu trop vite lorsque l'on aimerait bien savoir ce que tel ou tel est devenu, mais il nous reste toujours les éternels Petrelli, les Bennett, et notre indien Suresh, chacun de ces destins étant entremêlés aux autres à la manière d'un scénario d' Iñarritu.
Pour conclure simplement, je pense qu'Heroes rassemble des fidèles autant qu'il repousse certains réfractaires au " déjà vu " et aux superpouvoirs que les X-men, Watchmen et d'autres... Avaient déjà exploités en prenant le risque de tomber dans une vague et pâle adaptation des comics Marvel qui, eux, ont charmé les foules.
Heroes : de quoi se reposer et s'imaginer survoler Manhattan sans peur de mourir de rire. Juste une série. Une bonne série de super héros, qui ne prend aucun risque. Pourquoi pas, en attendant de voir ce que la suite imminente nous réserve !
Note : 7,5/10.
Mathilde.
Les audiences US moyenne par saison (source AlloCiné)
S01 : 13,9 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode
S02 : 11,4 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode
S03 : 7,7 millions téléspectateurs en moyenne par épisode
S04 : 5,2 millions téléspectateurs en moyenne par épisode
On ne peut que constater la chute vertigineuse de la série à partir de la saison 3, ce qui rend compréhensible leur décision d'y mettre fin à la fin de la quatrième saison. Mais alors, pourquoi revenir en 2015 avec Heroes Reborn ?
Arriveront-ils à redonner une vie aux personnages après quatre ans d'absence, et surtout l'envie aux téléspectateurs de reprendre les aventures ?
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Billet de Mathilde et intégration Sly Sources : Allociné, Wikipédia, Youtube