Dans un monde où dinosaures et humains vivent ensemble, un jeune dino végétarien et un enfant des cavernes se lient d’une amitié particulière.Avec des thèmes bateaux mais qui plaisent comme la famille, l’absence, le deuil, la peur et comment la surmonter, le courage, l’amitié, le héros est bien Arlo, le dino, tout en rondeur comme un cartoon dans des décors à couper le souffle.C’est là qu’on voit la maîtrise de Pixar pour l’image numérique tellement belle qu’on a peine à croire que ce ne sont pas des paysages en vue réelle. Quelque part, c’est même un peu dommage parce que les enfants, premier public, ne font pas la différence.Alors faire une histoire pour les petits et servir la technologie aux grands ?Mais dans Arlo, il y a aussi un concept intéressant qui fait son succès, c’est que le petit humain n’a d’humain que son apparence. C’est lui le petit animal familier du dino. C’est lui qui aboie comme un chiot, qui chasse et court à quatre pattes, a du flair et obéit à son maître. Puis Arlo grandit et son petit animal repart avec sa famille et là, je n’ai qu’un regret, c’est que si l’Afrique est le berceau de l’humanité ils sont bien blancs (trop pour moi) comme c'était déjà le cas pour les Croods...Ce long métrage qui a l’air décousu au premier abord puisqu’Arlo est sans arrêt hésitant comme le propos général, ce film reste du goût de son jeune public, bercé par le zapping et les images décousues. Les différents personnages qui interviennent sont issus directement de l’imagerie américaine – les cowboys, les hors-la-loi, les fermiers, les éleveurs – et apportent le souffle nécessaire à l'avancée de l'aventure.Mais au-delà de ces scénettes, les paysages magnifiques et sublimes de réalisme sont les vrais héros puisque la nature hostile plus qu’il n’est possible de l’imaginer est finalement la seule triomphatrice même avec l’homme qui, de toute façon va vouloir la dominer, cette nature.En bref, je dirais, moins sophistiqué que Vice-versa mais plus proche des enfants qui plébiscitent ce genre de film, Le Voyage d’Arlo m’a bien plu et parents, accompagnez vos enfants en faisant l’effort, l’espace d’une heure et demi, de retrouver votre âme d’enfant. Il ne faut pas essayer à tout prix que tout plaise à tout le monde. Laissons les enfants profiter de leurs jeunes années !
Le Voyage d'Arlo de Peter Sohn
Dans un monde où dinosaures et humains vivent ensemble, un jeune dino végétarien et un enfant des cavernes se lient d’une amitié particulière.Avec des thèmes bateaux mais qui plaisent comme la famille, l’absence, le deuil, la peur et comment la surmonter, le courage, l’amitié, le héros est bien Arlo, le dino, tout en rondeur comme un cartoon dans des décors à couper le souffle.C’est là qu’on voit la maîtrise de Pixar pour l’image numérique tellement belle qu’on a peine à croire que ce ne sont pas des paysages en vue réelle. Quelque part, c’est même un peu dommage parce que les enfants, premier public, ne font pas la différence.Alors faire une histoire pour les petits et servir la technologie aux grands ?Mais dans Arlo, il y a aussi un concept intéressant qui fait son succès, c’est que le petit humain n’a d’humain que son apparence. C’est lui le petit animal familier du dino. C’est lui qui aboie comme un chiot, qui chasse et court à quatre pattes, a du flair et obéit à son maître. Puis Arlo grandit et son petit animal repart avec sa famille et là, je n’ai qu’un regret, c’est que si l’Afrique est le berceau de l’humanité ils sont bien blancs (trop pour moi) comme c'était déjà le cas pour les Croods...Ce long métrage qui a l’air décousu au premier abord puisqu’Arlo est sans arrêt hésitant comme le propos général, ce film reste du goût de son jeune public, bercé par le zapping et les images décousues. Les différents personnages qui interviennent sont issus directement de l’imagerie américaine – les cowboys, les hors-la-loi, les fermiers, les éleveurs – et apportent le souffle nécessaire à l'avancée de l'aventure.Mais au-delà de ces scénettes, les paysages magnifiques et sublimes de réalisme sont les vrais héros puisque la nature hostile plus qu’il n’est possible de l’imaginer est finalement la seule triomphatrice même avec l’homme qui, de toute façon va vouloir la dominer, cette nature.En bref, je dirais, moins sophistiqué que Vice-versa mais plus proche des enfants qui plébiscitent ce genre de film, Le Voyage d’Arlo m’a bien plu et parents, accompagnez vos enfants en faisant l’effort, l’espace d’une heure et demi, de retrouver votre âme d’enfant. Il ne faut pas essayer à tout prix que tout plaise à tout le monde. Laissons les enfants profiter de leurs jeunes années !