Creed - L'Héritage de Rocky Balboa :Le boxeur ne reprend pas les gants, mais assure la succession. Stallone détone, Jordan a besoin d'entrainement.
Adonis Johnson Creed est un jeune garçon en colère. Il n'a pas connu son père et lorsque sa mère décède, il est ballotté de foyer en foyer.
Après une énième bagarre, il fait la rencontre de la femme de son père. En effet, ce dernier l'avait trompé et Adonis est le fruit de cet adultère.
Elle lui propose de venir habiter chez elle. Il découvre alors que son père était le plus grand boxeur du monde.
Des années plus tard, il se bat en cachette, dans des combats clandestins au Mexique. Il rêve de passer pro.
Pour cela il démissionne et part à Philadelphie pour retrouver Rocky Balboa, ancien adversaire de son père et célèbre boxeur aussi.
Il lui demandera de l’entraîner en vue de faire carrière.
Dans un premier temps, il refuse, mais touché par le destin du garçon, il le prendra sous son aile et le préparera à affronter ses premiers combats.
Une lutte pour vivre, survivre et se prouver qu'ils peuvent y arriver se met en marche.
Nouveau film de la saga du boxeur de Philadelphie.
Ici nous retrouvons un Rocky vieillissant. Sa femme est décédée et il tient un restaurant.
Il a abandonné tout ce qui concerne la boxe et vit tranquillement.
L'arrivé de ce jeune boxeur va le sortir de sa torpeur et lui faire voir ce à côté de quoi il passe.
Il servira également de mentor à Adonis qui en a bien besoin pour canaliser toute son énergie et sa rage.
C'est un film assez basique. Surtout que c'est le cinquième.
Heureusement on change de compétiteur, ce qui donne un côté plus neuf à l'histoire.
Mais les piliers restent les mêmes que dans tous les films du genre ou avec un ado rebelle qui trouve la rédemption.
Attention, ça n'enlève rien au fait que le film reste agréable.
On a plaisir à découvrir un Stallone vieillissant qui pour une fois ne surjoue pas et se prend au rôle du mentor et non en celui du héro.
Et mine de rien ça lui va très bien.
Le film en lui même n'est pas très original et je n'en ferai pas une analyse approfondie.
On a comme toujours le jeune homme en colère qui cherche a prouver qu'il peut être plus que ce qu'il fait paraître. Et on a le mentor qui fini par prendre sous son aile la pauvre âme esseulée.
Un entrainement de fer, des métaphores pour avancer, des épreuves pour les 2 personnages à surmonter et le tout est enrobé de beaux sentiments.
Les plus du film sont ses côtés nostalgiques des premiers Rocky. En effet, on retrouve avec plaisir des vidéos montages, des références, mais aussi des lieux et la façon de s’entraîner du boxeur.
On a aussi le côté jeunesse, revival, avec de nouveaux visages, un environnement plus moderne, tout comme les enjeux des combats.
Il y a pas mal de copier coller avec des séquences présentes dans les précédents films. Beaucoup de ressemblances avec le premier Rocky.
Et il y a toujours aussi la jeune femme qui soutient son homme quelle que soit l'épreuve.
On n'a plus Adrienne, mais Bianca.
Il est intéressant de voir le parallèle entre les combats de chacun, qu'ils soient physique ou psychologique.
Le scénario est assez prévisible, mais on ne s'ennui pas.
Et les fans du genre auront ce qu'ils veulent.
La réalisation de Ryan Coogler (Fruitvale Station) est assez sympa. Un peu nerveuse par moments, elle colle bien au style combatif qu'il faut ici.
Côté Casting.
Sylvester Stallone ( Rambo, Demolition Man, Expendable...) est Rocky Balboa. Ancien grand champion, il est maintenant restaurateur. Adonis va le pousser à revenir sur le côté du ring pour le coacher. D'abord réticent, il va vite s'attacher au fils de son ancien rival.
Stallone montre une nouvelle facette de son talent d'acteur et c'est largement appréciable. On avait l'habitude depuis quelques années de le voir en super soldat à la retraite qui défonce tout. Ici, bien plus subtilement, il rend hommage au personnage qui l'a rendu célèbre dans un premier temps pour mieux prendre le rôle de mentor voir de père.
Michael B. Jordan (Chronicle, Fruitvale Station, Les 4 Fantastiques...) est Adonis Johnson Creed. En colère contre la vie quand il était petit, il a appris à canaliser sa rage en boxant comme son père et son adversaire le plus connu. Il décide de tout quitter pour vivre de son talent de boxeur et va aller à Philadelphie sur les traces de son célèbre paternel.
Jordan n'est pas mal mais a encore du travail à faire. Loin d'être aussi charismatique que Stallone, il le fut bien plus dans Chronicle. (on ne parlera pas de la bouse qu'est les 4 Fantastiques... merci...). Physiquement le change est là, mais au niveau facial, la mono expression de son front plissé est parfois de trop. A voir à l'avenir comment il évolue.
Il y a un petit clin d'oeil pour les fans de séries telles que Veronica Mars, Grey's Anatomy ou Outlander.
Pour les 2 premières, Tessa Thompson (la nièce du chef, ou Jackie Cook la copine de Wallace) est bianca, la voisine puis chérie de Adonis.
Pour Outlander, Graham McTavish (Dougal MacKenzie) est Tommy Holiday, le coach d'un adversaire d'Adonis.
Au total, Creed est un film qui vous divertira, avec un Rocky fatigué, mais qui s'assume et la relève qui est quasi assurée.
Quelques plans sympa, mais si vous voulez voir un film plus profond sur la boxe, prenez Southpaw ( la rage au ventre)
A vos tickets.
Bande annonce.
Adonis Johnson Creed est un jeune garçon en colère. Il n'a pas connu son père et lorsque sa mère décède, il est ballotté de foyer en foyer.
Après une énième bagarre, il fait la rencontre de la femme de son père. En effet, ce dernier l'avait trompé et Adonis est le fruit de cet adultère.
Elle lui propose de venir habiter chez elle. Il découvre alors que son père était le plus grand boxeur du monde.
Des années plus tard, il se bat en cachette, dans des combats clandestins au Mexique. Il rêve de passer pro.
Pour cela il démissionne et part à Philadelphie pour retrouver Rocky Balboa, ancien adversaire de son père et célèbre boxeur aussi.
Il lui demandera de l’entraîner en vue de faire carrière.
Dans un premier temps, il refuse, mais touché par le destin du garçon, il le prendra sous son aile et le préparera à affronter ses premiers combats.
Une lutte pour vivre, survivre et se prouver qu'ils peuvent y arriver se met en marche.
Nouveau film de la saga du boxeur de Philadelphie.
Ici nous retrouvons un Rocky vieillissant. Sa femme est décédée et il tient un restaurant.
Il a abandonné tout ce qui concerne la boxe et vit tranquillement.
L'arrivé de ce jeune boxeur va le sortir de sa torpeur et lui faire voir ce à côté de quoi il passe.
Il servira également de mentor à Adonis qui en a bien besoin pour canaliser toute son énergie et sa rage.
C'est un film assez basique. Surtout que c'est le cinquième.
Heureusement on change de compétiteur, ce qui donne un côté plus neuf à l'histoire.
Mais les piliers restent les mêmes que dans tous les films du genre ou avec un ado rebelle qui trouve la rédemption.
Attention, ça n'enlève rien au fait que le film reste agréable.
On a plaisir à découvrir un Stallone vieillissant qui pour une fois ne surjoue pas et se prend au rôle du mentor et non en celui du héro.
Et mine de rien ça lui va très bien.
Le film en lui même n'est pas très original et je n'en ferai pas une analyse approfondie.
On a comme toujours le jeune homme en colère qui cherche a prouver qu'il peut être plus que ce qu'il fait paraître. Et on a le mentor qui fini par prendre sous son aile la pauvre âme esseulée.
Un entrainement de fer, des métaphores pour avancer, des épreuves pour les 2 personnages à surmonter et le tout est enrobé de beaux sentiments.
Les plus du film sont ses côtés nostalgiques des premiers Rocky. En effet, on retrouve avec plaisir des vidéos montages, des références, mais aussi des lieux et la façon de s’entraîner du boxeur.
On a aussi le côté jeunesse, revival, avec de nouveaux visages, un environnement plus moderne, tout comme les enjeux des combats.
Il y a pas mal de copier coller avec des séquences présentes dans les précédents films. Beaucoup de ressemblances avec le premier Rocky.
Et il y a toujours aussi la jeune femme qui soutient son homme quelle que soit l'épreuve.
On n'a plus Adrienne, mais Bianca.
Il est intéressant de voir le parallèle entre les combats de chacun, qu'ils soient physique ou psychologique.
Le scénario est assez prévisible, mais on ne s'ennui pas.
Et les fans du genre auront ce qu'ils veulent.
La réalisation de Ryan Coogler (Fruitvale Station) est assez sympa. Un peu nerveuse par moments, elle colle bien au style combatif qu'il faut ici.
Côté Casting.
Sylvester Stallone ( Rambo, Demolition Man, Expendable...) est Rocky Balboa. Ancien grand champion, il est maintenant restaurateur. Adonis va le pousser à revenir sur le côté du ring pour le coacher. D'abord réticent, il va vite s'attacher au fils de son ancien rival.
Stallone montre une nouvelle facette de son talent d'acteur et c'est largement appréciable. On avait l'habitude depuis quelques années de le voir en super soldat à la retraite qui défonce tout. Ici, bien plus subtilement, il rend hommage au personnage qui l'a rendu célèbre dans un premier temps pour mieux prendre le rôle de mentor voir de père.
Michael B. Jordan (Chronicle, Fruitvale Station, Les 4 Fantastiques...) est Adonis Johnson Creed. En colère contre la vie quand il était petit, il a appris à canaliser sa rage en boxant comme son père et son adversaire le plus connu. Il décide de tout quitter pour vivre de son talent de boxeur et va aller à Philadelphie sur les traces de son célèbre paternel.
Jordan n'est pas mal mais a encore du travail à faire. Loin d'être aussi charismatique que Stallone, il le fut bien plus dans Chronicle. (on ne parlera pas de la bouse qu'est les 4 Fantastiques... merci...). Physiquement le change est là, mais au niveau facial, la mono expression de son front plissé est parfois de trop. A voir à l'avenir comment il évolue.
Il y a un petit clin d'oeil pour les fans de séries telles que Veronica Mars, Grey's Anatomy ou Outlander.
Pour les 2 premières, Tessa Thompson (la nièce du chef, ou Jackie Cook la copine de Wallace) est bianca, la voisine puis chérie de Adonis.
Pour Outlander, Graham McTavish (Dougal MacKenzie) est Tommy Holiday, le coach d'un adversaire d'Adonis.
Au total, Creed est un film qui vous divertira, avec un Rocky fatigué, mais qui s'assume et la relève qui est quasi assurée.
Quelques plans sympa, mais si vous voulez voir un film plus profond sur la boxe, prenez Southpaw ( la rage au ventre)
A vos tickets.
Bande annonce.