Les lignes dramatiques

Par William Potillion @scenarmag

Une histoire se crée autour de lignes dramatiques comme celle d’un personnage qui passe à travers différentes étapes vers un but qu’il s’est fixé.
Considérons une structure en quatre parties : l’acte Un, l’acte Deux A & l’acte Deux B et l’acte Trois.
Chacun de ces actes possèdera sa propre ligne dramatique de sorte que l’on sait vers où l’histoire se dirige en créant des attentes dans l’esprit du lecteur. Evidemment, là où cela devient intéressant est lorsque vous parvenez à subvertir ces attentes pour créer de la surprise avec des rebondissements surprenants (c’est le moins que l’on puisse attendre d’un rebondissement).

Ainsi dans U-571  de Jonathan Mostow, Sam Montgomery et David Ayer, d’après une histoire de Jonathan Mostow, on peut distinguer ces deux lignes dramatiques :
– l’état-major allié envoie un sous-marin américain, le S33, camouflé en ravitailleur allemand avec pour mission de s’emparer d’une chiffreuse Enigma,
– puis empêcher que le vrai ravitailleur allemand ne prévienne le haut commandement que l’Enigma est tombé entre les mains alliées.
Vous constatez que ces lignes dramatiques sont de véritables moteurs narratifs qui consistent essentiellement à poser un contexte narratif dans lequel vous ferez en quelque sorte détonner ce que l’on nomme des payoffs, c’est-à-dire les conséquences directes des situations que vous aurez mises en place.

Le meilleur moyen de définir une ligne dramatique pour les principaux éléments structurels que sont les actes est de se poser la question :
Qu’est-ce que le protagoniste a à faire (et précisément doit faire) dans cette partie de l’histoire ?

Aliens, Le retour (1986) de James Cameron, Walter Hill et David Giler

Acte Un :
Ripley doit se joindre à un commando de Marines très pressé d’en découdre pour enquêter sur une colonie terraformée qui ne donne plus signe de vie et qui pourrait bien avoir été attaquée par la même créature qui a bien failli tuer Ripley.

Acte Deux A :
Ripley combat auprès des Marines et protège Newt, une enfant rescapée alors qu’ils sont encerclés et coincés sur la planète apparemment sans moyens de rejoindre le transporteur en orbite.

Acte Deux B :
Les morts s’accumulent. Ripley se bat pour rester en vie et rejoindre le transporteur mais Newt est capturée. Elle décide de risquer sa vie pour retourner dans l’enfer et retrouver Newt.

Acte Trois :
Ripley sauve Newt des griffes de la Reine Alien et doit combattre la reine sur le quai avant de la tuer.

Vous remarquerez que Ripley est dans un mode défensif jusqu’à la fin de l’acte Deux lorsqu’elle prend la décision de risquer sa vie en montant une offensive contre les Aliens.
Ce qui nous amène ainsi que Ripley vers une escalade de tensions et de conflits jusqu’au climax qui devient la résolution la plus satisfaisante pour le lecteur : une confrontation finale entre le protagoniste et l’antagoniste (Ripley et la Reine Alien).
Les mots employés pour décrire l’action sont aussi significatifs en termes de mouvements et de dynamique : enquêter, attaquer, combattre, risquer sa vie, trouver, sauver. Ces termes servent à montrer l’action, ils ne décrivent pas ce qui se passe dans la tête des personnages. On ne dit pas leurs pensées, on montre ce qu’ils font.

Ce qu’il faut éviter dans l’acte Deux B est de parvenir à ce moment où le protagoniste doit toucher le fond (car tout semble désespéré) sans avoir montrer les étapes successives qui ont mené le protagoniste à toucher le fond alors qu’il tente avec la force du désespoir à atteindre son objectif. L’acte Deux B dans Aliens, Le retour n’est pas seulement que Newt est capturée, la ligne dramatique de cet acte consiste à montrer que Ripley a échoué alors que le conflit s’intensifie et cet échec se concrétise dans la capture de Newt.

Ce qu’il faut comprendre avec les moteurs narratifs est qu’ils alimentent la quête du protagoniste, ils lui donnent un élan et une urgence.
Quelle que soit cette quête, qu’il s’agisse d’un couple qui se déchire et qui doit trouver le moyen de s’aimer à nouveau ou bien empêcher un terroriste de faire sauter une centrale nucléaire, il est toujours plus facile de créer son intrigue si une poussée, une énergie pour chaque acte est définie. C’est à cela que servent les lignes dramatiques.

Gladiator de David Franzoni, John Logan et William Nicholson, d’après une histoire de David Franzoni

Acte Un :
Maximus se bat pour prendre sa retraite de l’armée et rentrer chez lui mais Commode fait un coup d’état en assassinant Marc Aurèle ainsi que la famille de Maximus.

Acte Deux A :
Maximus survit à l’esclavage et aux combats de gladiateurs en Afrique du Nord.

Acte Deux B :
Maximus doit survivre au retour à Rome qui consiste pour lui à devenir un grand gladiateur parce qu’un grand gladiateur gagne la foule et Maximus peut ainsi se rapprocher de Commode.

Acte Trois :
Maximus doit tuer Commode.

Les lignes dramatiques répondent à une méta structure c’est-à-dire que vous les concevrez avec une idée en tête précise sur la façon dont vous allez conter votre histoire. C’est pourquoi vous devez savoir comment commence votre histoire et comment elle finit avant d’imaginer la liste de vos scènes (qui s’assemblent pour former une ligne dramatique).

Michael Arndt regardait un concours de beauté pour enfants lorsque Little Miss Sunshine a germé dans son esprit. Il s’est demandé ce qu’il pourrait bien se passer si une petite fille maladroite et gauche de 7 ans montait sur scène et faisait sauter en éclats les conventions. L’histoire porte aussi le thème de la compétition, une compétition dans laquelle chaque membre de la famille est impliquée pour être le meilleur dans son propre domaine.

Les lignes dramatiques participent à l’originalité de votre histoire.

Une ligne dramatique se résume simplement à un personnage poursuivant un but. Vous aurez plusieurs lignes à mettre en place afin de donner chair à votre histoire et à vos personnages. Deux moteurs narratifs minimum sont nécessaires : l’un décrit le but externe, la mission que le protagoniste doit mener ouvertement et l’autre décrit un objectif interne au personnage, un travail que le protagoniste doit accomplir sur lui-même. Vous constaterez souvent que si cette ligne dramatique personnelle au protagoniste n’est pas correctement complétée, le protagoniste (héros de votre histoire) ne parviendra pas non plus à réaliser son objectif externe.

Les moteurs narratifs devraient pouvoir se concrétiser en intrigue principale et intrigues secondaires telles que :
A Story : la ligne dramatique externe du protagoniste
B Story : la ligne dramatique interne du protagoniste
C Story : la ligne dramatique de l’antagoniste ou de n’importe quel autre personnage dynamique dans l’histoire.

A lire :
L’INTRIGUE PRINCIPALE & L’INTRIGUE SECONDAIRE
INTRIGUES SECONDAIRES : A, B ET C STORIES

Dans Sideways de Alexander Payne et Jim Taylor nous pouvons définir trois moteurs narratifs basés sur les relations entre les personnages :
A Story : La relation entre Miles et Jack
B Story : La relation entre Miles et Maya
C Story : La relation entre Jack et Stéphanie

Les intrigues secondaires peuvent aider à la mise en place des payoffs (les conséquences directes des situations : en effet, rien ne devrait être gratuit dans un scénario.  Lorsque vous créez des scènes pour préparer quelque chose, la scène qui présentera ce quelque chose sera le payoff).
Si vous utilisez le flashback dans une intrigue secondaire, prenez garde à ce que les scènes de flashback viennent aussi nourrir la A Story. Prenant place dans le passé, un flashback n’est pas actif par nature. Le moyen de le rendre actif, de le faire participer effectivement à l’histoire est qu’il augmente le conflit et les enjeux de la A Story.
Si le flashback n’est pas à l’origine d’un changement soit au service de l’intrigue principale, soit pour la compréhension de cette intrigue principale, posez-vous la question de son utilité.

Les lignes dramatiques et la structure

Ici à Scenar Mag, nous aimons les structures. Résumons nos actes :

  1. Acte Un
    Crise & Décision
  2. Acte Deux A
    Le protagiste agit (prise de décisions, actions…)
  3. Acte Deux B
    Tout s’écroule pour le protagiste. Il n’a jamais été aussi bas de toute l’histoire
  4. Acte Trois
    Ultime confrontation & Résolution

A ces quatre articulations fondamentales s’ajoutent des moments majeurs dans l’histoire, des événements forts capables d’orienter l’histoire vers une toute autre direction. Chaque acte possède ses propres moments forts qui n’appartiennent qu’à lui.

Acte Un
1) L’ouverture (nommée aussi Opening Image)

La fonction de l’ouverture est de présenter le monde de l’histoire, le protagoniste et le thème. Parfois, l’objectif du héros est aussi défini dans l’ouverture, cela dépends de vous. En déterminant l’objectif du héros, vous introduisez aussi la question dramatique centrale de l’histoire c’est-à-dire si votre protagoniste réussira ou non cet objectif.
Bien plus souvent, le but du héros est clairement défini à la fin de l’acte Un lorsqu’il prend la décision de prendre en charge son problème ce qui lance l’intrigue et donc l’acte Deux.

A lire :
THEME, CONFLIT & EMOTION
LE THEME DANS LES GARDIENS DE LA GALAXIE
LE THEME, RIEN QUE LE THEME

2) L’incident déclencheur

L’incident déclencheur est le premier événement qui vient bouleverser l’ordre établi du monde de l’histoire. Cet événement perturbe l’équilibre de vie du protagoniste. Cet événement même s’il paraît anodin apporte un sentiment de danger, de conflit et de chaos.
L’incident déclencheur n’est pas suffisamment puissant pour entraîner immédiatement le héros dans l’aventure mais il peut introduire le conflit au cœur de ce qui sera l’aventure et parfois l’antagoniste est présent lors de cet événement.

A lire :
DIFFERENCE ENTRE INCIDENT DECLENCHEUR
& CALL TO ADVENTURE
L’INCIDENT DECLENCHEUR ET LE GENRE
INCIDENT DECLENCHEUR & EVENEMENT DECISIF

3) Call to Adventure & Refusal of the Call

Après l’incident déclencheur, le protagoniste est face au Call to Adventure. Une proposition d’aventure est faite au protagoniste. Cette proposition est soit un personnage ou des circonstances qui vont amener le protagoniste devant une décision à prendre mais la perception ou la représentation que le protagoniste élaborera face à cette proposition lui paraît insupportable, il ne peut l’accepter. C’est ainsi que systématiquement un Refusal of the Call suit le Call to Adventure.

Le Refusal of the call est un rejet, un refus ou un déni d’une réalité que le protagoniste ne peut admettre. C’est alors qu’intervient un nouveau personnage que l’on désigne généralement par le terme de mentor dont la fonction sera de préparer le héros à son aventure. Il est nécessaire que le héros prenne à bras le corps son problème c’est-à-dire qu’il lui faut accepter cette aventure qu’on lui propose. Le mentor l’aidera à prendre cette décision, l’aidera à prendre conscience de la nécessité de son engagement vers un but externe qui est alors déterminé.

4) Basculement dans l’acte Deux

 La prise de conscience par le protagoniste d’une réalité à laquelle il ne peut échapper est soutenu par un événement inattendu. La mort des parents adoptifs de Luke Skywalker est le fait qui le convainc d’accepter définitivement l’aventure qu’on lui propose de s’engager auprès des forces rebelles.

La ligne dramatique de l’acte Un est dorénavant terminée et une nouvelle ligne (un nouveau moteur narratif) est enclenchée. A partir de ce moment, l’histoire prend une nouvelle direction souvent accompagnée par un changement de lieu de l’action. A la fin de l’acte Un, le protagoniste a pris une décision face au conflit annoncé. C’est comme s’il choisit un chemin ou franchit un seuil. La première partie de l’acte Deux consiste alors en un plan que le protagoniste élabore face à ce qu’il perçoit du conflit.

Il est pratique que le but extérieur, visible de tous (personnages et lecteurs), que l’objectif intérieur (généralement une blessure, une faille dans la personnalité du personnage) et que la question dramatique centrale (généralement est-ce que le héros réussira) soient clairement déterminés avant que l’acte Deux A puisse se dérouler.

Acte Deux A
5) Premier essai / Premier échec

Le premier obstacle majeur du voyage du protagoniste. Cet obstacle est davantage comme une escarmouche, préfigurant un combat bien plus important. Les enjeux augmentent et le protagoniste commence à entrevoir les conséquences de sa décision.
Cette fois, la menace est devenue réelle. L’échec peut être représenté par la mort d’un allié ou bien une perte ou un sentiment de perte.

Si le protagoniste était sur un mode défensif, vous pourriez alors ajouter un nœud supplémentaire (optionnel, voir ci-dessous).
La ligne dramatique de ce point de l’histoire (Premier essai / Premier échec) doit se comprendre comme une série d’épreuves ou d’obstacles qui devront être ou non surmontés mais en aucun cas éludé. Le protagoniste a pris en charge son problème et il ne peut en éviter les conséquences.

La nature humaine étant ce qu’elle est, le protagoniste optera dans un premier temps par les solutions les plus faciles. Puis les enjeux seront plus élevés au fur et à mesure de l’avancement de l’intrigue où des solutions moins évidentes avec lesquelles le protagoniste devra donner encore plus de lui-même devront être trouvées.

Puis vient le moment du premier véritable échec, un moment qui mènera progressivement le héros vers une désespérance profonde où tout semblera perdu pour lui.

Optionnel
Le premier échec (c’est-à-dire un obstacle que le protagoniste ne parvient pas à surmonter) génère une confrontation plus directe, plus personnelle aux enjeux plus importants.

6) Le point médian

Ce point médian se confond souvent avec le milieu de l’histoire et il est vrai d’ailleurs que physiquement, ce nœud dramatique se situe au milieu de l’histoire, un milieu qui peut d’ailleurs être assez large.
Concrètement le point médian illustre une situation désastreuse pour le protagoniste. On le considère comme un point culminant mineur de l’histoire qui se comprend relativement à un autre point culminant mais cette fois majeur de l’histoire illustré par le climax.

C’est au cours du point médian que les enjeux sont les plus élévés ou du moins qu’ils permettent de bien comprendre les motivations qui animent le personnage principal. Des motivations qui sont testées, mises à mal alors que l’objectif du héros n’a jamais été autant menacé.
Ce point médian oriente définitivement l’histoire vers son climax en empruntant une nouvelle ligne dramatique.
Ce point médian présage du climax. Il établit un compte à rebours qui ajoute une vraie urgence à l’histoire, augmente la tension par de nouveaux conflits et accroît les conséquences issues des situations décrites.
En fin de compte, c’est au point médian que les concepts de sacrifice et de confrontation sont le plus vivement exprimés.

A lire :
LE POINT MEDIAN EN MIROIR

Acte Deux B
7)  L’affirmation

Notez que ce paradigme que nous vous décrivons est un modèle parmi d’autres et chaque gourou y va de son propre modèle. Cependant, tenir compte de tout ce qui peut s’écrire sur l’art scénaristique est utile à connaître pour trouver ses propres voie et voix.

Le moment de l’affirmation est celui où le protagoniste expérimente une nouvelle force, qu’il découvre en lui un nouveau courage, qu’il réalise sa vraie puissance. Deux options sont possibles : soit le protagoniste initie une attaque directe contre son antagoniste ou bien il se prépare (moralement, physiquement) à l’inévitable épreuve de force.

8) Le basculement dans l’acte trois

A la fin de l’acte Deux, l’histoire prend une nouvelle direction. La menace s’est amplifiée (elle a peut-être même pris une nouvelle forme) et le héros est au plus bas, essentiellement moralement mais le physique peut être aussi de la partie. Tout semble perdu. Le protagoniste prend la mesure de sa décision (prise à la fin de l’acte Un).

Les intrigues secondaires convergent pour se concentrer sur l’histoire, c’est-à-dire sur l’intrigue principale. Le protagoniste prend une nouvelle décision qui consiste à tout risquer pour réaliser son objectif. Il franchit un nouveau seuil ce qui le propulse dans l’acte Trois (et nous avec).

Cette nouvelle décision peut s’accompagner d’un changement de lieu de l’action. Une nouvelle ligne dramatique se lance qui nous mène jusqu’au climax.
Juste avant le basculement dans l’acte Trois, il est possible que le problème personnel du héros (celui qui le mine de l’intérieur et qui l’empêche d’accomplir sereinement son objectif extérieur) soit résolu. Si par exemple, un problème qui remonte à l’enfance du héros avait fait de lui un être incapable d’aimer, il est possible alors qu’il trouve l’amour (un amour sincère et véritable) ce qui comblera la faille dans sa personnalité. Ainsi armé de ce qui fait dorénavant de lui un être complet, il peut s’atteler à résoudre le problème extérieur, sa mission dans l’histoire.

A lire :
LA GALERE DU SECOND ACTE
LES ELEMENTS DE L’ACTE DEUX
RENVERSEMENTS DE SITUATION

Acte Trois
9) Le véritable point de non retour

Il s’agit d’une escalade implacable qui se conclut par l’ultime combat, l’ultime confrontation. Les enjeux, la tension dramatique montent encore d’un cran alors que la menace est encore plus forte, apparemment insurmontable.

C’est à ce moment que les intentions du protagoniste sont on ne peut plus claires. C’est aussi à ce moment que le héros découvre le talon d’Achille de son ennemi élaborant ainsi une méthode pour le vaincre. C’est un véritable point de non retour car le protagoniste n’a pas d’autre alternative que de vraiment tout risquer.

10) Le climax

Ici, dans ce  modèle particulier que nous avons emprunté pour notre article, le climax (l’ultime confrontation qui apporte toutes les réponses) se situe dans l’acte Trois.
D’autres structures préfèrent le placer à la fin de l’acte Deux. Adoptez ce qui corresponds le mieux à votre histoire.
Une règle à respecter est que le protagoniste doit faire face seul à l’antagoniste. Quel que soit l’issue du combat, de cet ultime confrontation (qui n’est pas nécessairement un échange de coups ou de balles de revolver), le climax est l’expression la plus aboutie du thème.

Le climax est aussi le signe que l’équilibre du monde est retrouvé. Le protagoniste a résolu son problème d’une manière ou d’une autre et il est devenu un être meilleur dans le sens où sa situation personnelle s’est cautérisée des blessures qui heurtaient sa personnalité  et qui l’empêchaient de s’accomplir pleinement, d’atteindre à sa vraie nature.

11) Epilogue

C’est l’illustration du nouvel ordre des choses. L’épilogue permet aussi de décrire les détails de la résolution du problème (qui s’est produite au climax, donc).
L’épilogue reste une option. Utilisez-le selon les besoins de votre histoire (si vous avez besoin de préciser le nouvel équilibre ou bien comme dans les séries en laissant en suspens une nouvelle interrogation apte à poursuivre l’histoire pour une nouvelle saison).

Il est important que vous considériez les deux lignes dramatiques qui caractérisent le personnage principal : à savoir, une ligne dramatique qui décrit le problème personnel, intime du personnage et une ligne dramatique qui correspond à l’objectif extérieur, la mission que doit accomplir le personnage dans cette histoire.
Ces deux moteurs narratifs sont déjà en eux-mêmes suffisant pour écrire un bon scénario.