On ne peut pas être et avoir été...
Un septuagénaire réalisateur et un octogénaire chef d’orchestre, amis de longue date, passent un été dans un hôtel helvétique de luxe. Leurs journées défilent entre projets et surtout constat amer sur leurs trajets de vie et une forme de désespoir devant le peu du reste à vivre. Dans cet hôtel de fable, tout un tas de personnage farfelus se croisent : un hitler d’opérette, un couple de sexagénaire alternant attirance et répulsion, Maradona, un lama en lévitation, une vieille actrice acceptant de faire la pute contre une maison à Miami, et Miss Univers (ma préférée, je crois)… Contexte marqué déjà du sceau du surréalisme. Sans donner dans le grandiloquent fatiguant de « La grande Bellazza », son précédent film, Paolo Sorrentino charge son film de tout un lot de personnages inutiles plutôt que de se concentrer uniquement sur le cœur de son histoire. Surtout qu’avec Michael Caine et Harvey Keitel, il tient une paire du choix pour parler du désenchantement de l’artiste, de l’acceptation de la fin de vie,… Le film avançant nous sommes pris par une certaine monotonie. Heureusement que Paolo Sorrentino tient coute que coute et chaque fois à faire du cinéma un art. Et si certains trouveront son film trop apprêté, qu’il est bon de voir un metteur en scène cherchant dans chaque plan et chaque séquence à nous flatter la rétine. Car malgré la longueur et les facilités, ces films sont toujours d’une grande beauté. Là, il met la pédale douce par rapport au très clinquant « Grande Bellazza » et tant mieux pour l’unité de l’œuvre.
Sorti en 2015
Ma note: 12/20
Un septuagénaire réalisateur et un octogénaire chef d’orchestre, amis de longue date, passent un été dans un hôtel helvétique de luxe. Leurs journées défilent entre projets et surtout constat amer sur leurs trajets de vie et une forme de désespoir devant le peu du reste à vivre. Dans cet hôtel de fable, tout un tas de personnage farfelus se croisent : un hitler d’opérette, un couple de sexagénaire alternant attirance et répulsion, Maradona, un lama en lévitation, une vieille actrice acceptant de faire la pute contre une maison à Miami, et Miss Univers (ma préférée, je crois)… Contexte marqué déjà du sceau du surréalisme. Sans donner dans le grandiloquent fatiguant de « La grande Bellazza », son précédent film, Paolo Sorrentino charge son film de tout un lot de personnages inutiles plutôt que de se concentrer uniquement sur le cœur de son histoire. Surtout qu’avec Michael Caine et Harvey Keitel, il tient une paire du choix pour parler du désenchantement de l’artiste, de l’acceptation de la fin de vie,… Le film avançant nous sommes pris par une certaine monotonie. Heureusement que Paolo Sorrentino tient coute que coute et chaque fois à faire du cinéma un art. Et si certains trouveront son film trop apprêté, qu’il est bon de voir un metteur en scène cherchant dans chaque plan et chaque séquence à nous flatter la rétine. Car malgré la longueur et les facilités, ces films sont toujours d’une grande beauté. Là, il met la pédale douce par rapport au très clinquant « Grande Bellazza » et tant mieux pour l’unité de l’œuvre.
Sorti en 2015
Ma note: 12/20