: comprendre œuf de Pâques. En informatique et dans les jeux vidéo, ce terme désigne une fonction cachée que l'on peut découvrir grâce à un code ou une combinaison de touches. Au cinéma, les easter egg sont donc des clins d'œil subtiles glissés par l'équipe.
Voilà un clin d'œil de geek à geek que l'on peut voir dans le de Steven Lisberger. Le film porté sur l'univers informatique a incorporé un cameo de Pacman, lui-même ! Vous pourrez donc voir sur l'écran de contrôle de Dillinger / SARK, le petit être jaune claquer des dents et ses fidèles pastilles bien alignées.
Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche Perdue (1981)
Celui-ci est plus connu et mélange deux univers développés par George Lucas. Dans la scène où Indiana Jones et Sallah entreprennent d'ouvrir l'arche d'alliance, le spectateur minutieux pourra remarquer une colonnade où figurent de biens étranges hiéroglyphes puisqu'il s'agit en réalité des silhouettes de R2D2 et de C3PO en file indienne.
Boulevard de la mort (2007)
L'une des voitures conduite par Stuntman Mike dans le Boulevard de la mort de Quentin Tarantino, sorti en 2007 et faisant partie du diptyque Grindhouse, porte la plaque d'immatriculation : JJZ-109. Il s'agit en réalité d'un clin d'œil au film de Peter Yates qui met Steve McQueen en vedette. En effet, il s'agit du même numéro de plaque que la Mustang du lieutenant Frank Bullit.
Die Hard 3, Une Journée en enfer (1995)
Dans la troisième aventure de John McClane, lorsqu'on lui demande ce qu'il a fait depuis le dernier épisode, le flic répond " Don't look at me, I was home smoking cigarettes and watching Captain Kangaroo. " Il s'agit en réalité des paroles de Flowers on the Wall, une chanson des Statler Brothers. Bruce Willis la connait bien puisqu'il la fredonne dans Pulp Fiction. Or, Pulp Fiction est sorti entre et Une Journée en enfer. Il est amusant de noter que Samuel L. Jackson et Bruce Willis ont joué dans le film de Tarantino, sans pour autant partager de scène ensemble. Une Journée en enfer est donc leur première vraie collaboration.
Retour vers le futur (1985)
Dans le film de Robert Zemeckis, lorsque Marty quitte 1985 depuis le Twin Pines Mall pour retourner en 1955, il atterrit dans la ferme de Mr. Peabody dont le fils s'appelle Sherman. Il s'agit ici d'une référence à Mr. Peabody et Sherman, une série animée des années 60 où un chien et un enfant voyagent dans le temps, et dont le thème est donc similaire à celui de Retour vers le futur.
La Planète des Singes (2011)
Le remake de Rupert Wyatt, sorti le 10 Août 2011, n'a pas manqué de tirer son chapeau à l'œuvre originale de Franklin Schaffner, sortie quant à elle en 1968. En effet, dans la scène où Charles Rodman s'affaire à démarrer une voiture, César, assis sur la terrasse de la maison, s'amuse avec une réplique de la Statue de la Liberté. Un bel hommage à la fin du film de 1968 où le héros échoue aux pieds de la vraie Statue de la Liberté, à moitié ensevelie sous la plage d'un monde désormais à la merci des singes.
Harrison Ford joue ici le Colonel G. Lucas, comme l'indique le name tag scratché à son uniforme. A partir de là, deux versions de l'histoire s'affrontent. La première vous indiquera que l'acteur a eu le choix du nom de son personnage, et qu'il a ainsi choisi d'honorer le réalisateur qui l'a dirigé dans American Graffiti et . La seconde hypothèse mise plutôt sur une pique de Coppola à Lucas pour des raisons inhérentes à la production du film. En effet, c'est la société du duo, American Zoetrope, qui a produit Apocalypse Now. Et pendant que Coppola crapahutait dans la jungle, c'est Lucas, écarté du projet pour divergences artistiques, qui tenait les cordons de la bourse, passant ainsi pour le casse-pied de la bande. Prévu pour durer six semaines, le tournage s'est finalement étalé sur 16 mois et a englouti une partie des ressources personnelles du réalisateur. Un carnage.
La Vie de Brian (1979)
Voilà un menu détail qui vous a forcément échappé. Au moment où la populace se précipite pour être soigné par le pseudo messie Brian, on peut apercevoir un homme barbu arborant un chèche rouge sur la tête et les épaules. Il s'agit tout simplement de George Harrison, le guitariste des Beatles. Ce que vous ignorez sûrement c'est qu'il a lui-même fondé la société de production HandMade Films pour permettre à de voir le jour. George Harrison était sans conteste un grand fan des Monty Python puisqu'il n'a pas hésité à hypothéquer sa maison pour voir le film sortir sur grand écran. Eric Idle dira plus tard qu'il s'agissait du ticket de cinéma le plus cher de l'histoire, le projet ayant coûté plus de 3 millions de livres à l'artiste.
Kill Bill, Vol.1 (2003)
Si vous avez vu les deux de Tarantino, vous pensez peut-être encore que l'identité de la mariée, jouée par Uma Thurman, n'est connu que dans Kill Bill Vol. 2 au prix d'une longue attente. Détrompez-vous, vous aviez la réponse sous les yeux dès le premier opus ! En réalité lorsque Black Mamba se rend à l'aéroport pour gagner le japon, son vrai nom est visible sur ses billets d'embarquement : Beatrix Kiddo. Pire encore, dans les premières scènes du film Bill s'adresse à elle en l'appelant Kiddo, un terme qu'on pense alors n'être qu'affectueux puisque " kiddo " signifie " petit " en anglais. Raté !
The Matrix (1999)
On connaissait la légendaire générosité de Keanu Reeves envers les techniciens de -à qui il a offert plus de 80 millions de dollars de cadeaux, parfois sous forme de grosses cylindrées- mais on ne se doutait pas que le film rendait aussi hommage à ses petites mains. Lorsque Néo se rend chez l'oracle, il emprunte l'ascenseur. Dans la cabine on peut lire, gravé dans la paroi métallique, le prénom Kym. Au générique, on peut voir que Kym Barrett est la costumière du film. Egalement, lorsque Néo est interrogé par l'agent Smith ce dernier lance sur la table des dossiers remplis d'informations sur le pirate. En cherchant à la sixième ligne du document, on découvre que le nom de jeune fille de la mère de Néo est Michelle McGahey. Celle-ci n'est autre que la directrice artistique du film.